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Bonjour Marie R.
Je désire te remercier pour la dédicace que tu as écris pour moi sur ton dernier ouvrage (ACHILLE).
Je suis Abel, le fils de Luc, alias, "Monsieur Gingembre".
Écrit par : abel | 18 avril 2015
Comment renforcer la pensée ?
Écrit par : Merlin. | 15 mai 2015
« La joie est, par définition, illogique et irrationnelle. La langue courante en dit là-dessus plus long qu’on ne pense lorsqu’elle parle de “joie folle” ou déclare de quelqu’un qu’il est “ fou de joie ”. Il n’est effectivement de joie que folle ; tout homme joyeux est à sa manière un déraisonnant.
Mais c’est justement en cela que la joie constitue la force majeure, la seule disposition d’esprit capable de concilier l’exercice de la vie avec la connaissance de la vérité. Car la vérité penche du côté de l’insignifiance et de la mort (...). En l’absence de toute raison crédible de vivre il n’y a que la joie qui tienne, précisément parce que celle-ci se passe de toute raison.» Rosset
Rosset appelle donc « joie » la « force majeure », réjouissance inconditionnelle de et à propos de l’existence… quand bien même rien n’est moins réjouissant que l’existence, à considérer celle-ci avec froideur et lucidité d’esprit. Contre la fausse supériorité de celui « à qui on ne la fait pas », à qui surtout, comme le chante si justement Brel, on « apprend à pleurer de connaitre trop », contre ce fatigué d’être au monde qui a, en outre, la très fâcheuse tendance à prendre sa fatigue pour l’état même du monde, j’aime cette idée de Rosset que la joie est lucide. En quoi, l’on peut bien en faire cette force par excellence en comparaison de laquelle, écrit-il, toute espérance apparait comme dérisoire, substitutive, équivalant à un succédané et à un produit de remplacement. La joie existe et se suffit. C’est une joie de le savoir !
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Bonjour Marie R.
Je désire te remercier pour la dédicace que tu as écris pour moi sur ton dernier ouvrage (ACHILLE).
Je suis Abel, le fils de Luc, alias, "Monsieur Gingembre".
Écrit par : abel | 18 avril 2015
Comment renforcer la pensée ?
Écrit par : Merlin. | 15 mai 2015
« La joie est, par définition, illogique et irrationnelle. La langue courante en dit là-dessus plus long qu’on ne pense lorsqu’elle parle de “joie folle” ou déclare de quelqu’un qu’il est “ fou de joie ”. Il n’est effectivement de joie que folle ; tout homme joyeux est à sa manière un déraisonnant.
Mais c’est justement en cela que la joie constitue la force majeure, la seule disposition d’esprit capable de concilier l’exercice de la vie avec la connaissance de la vérité. Car la vérité penche du côté de l’insignifiance et de la mort (...). En l’absence de toute raison crédible de vivre il n’y a que la joie qui tienne, précisément parce que celle-ci se passe de toute raison.» Rosset
Rosset appelle donc « joie » la « force majeure », réjouissance inconditionnelle de et à propos de l’existence… quand bien même rien n’est moins réjouissant que l’existence, à considérer celle-ci avec froideur et lucidité d’esprit. Contre la fausse supériorité de celui « à qui on ne la fait pas », à qui surtout, comme le chante si justement Brel, on « apprend à pleurer de connaitre trop », contre ce fatigué d’être au monde qui a, en outre, la très fâcheuse tendance à prendre sa fatigue pour l’état même du monde, j’aime cette idée de Rosset que la joie est lucide. En quoi, l’on peut bien en faire cette force par excellence en comparaison de laquelle, écrit-il, toute espérance apparait comme dérisoire, substitutive, équivalant à un succédané et à un produit de remplacement. La joie existe et se suffit. C’est une joie de le savoir !
Écrit par : naqoyqatsi | 18 juin 2015
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