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29 décembre 2015

là c'était comme fondre

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D'abord dormi exactement comme cela venait, dans l'évidence de quatorze heures, le visage offert à deux ou trois rayons. La forêt sans saison, mais si belle, changeante, épaisse et profonde comme un tableau  :  en veilleuse de sommeil pour moi.
Dormir là c'était comme fondre, et toutes entières reviennent les lectures, les prénoms,les lèvres et les visages. Ils s'appliquent sur la peau à peine froissée au réveil.
Après des dindons roses et bleus riaient à chacune de mes phrases, pourtant secrètes, et je constatais, en demeurant longtemps près d'eux, que six jeunes coqs sont aussi curieux que des enfants si l'on se donne le temps de simplement être parmi eux. A quoi l'on rajoute pour compléter ma joie, dans la lumière de seize heures cette fois, le rouge baiser de leur tendre crête.

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

2016 pour découvrir l’anagramme de l’autre dans la nature sans haine.

Écrit par : François | 01 janvier 2016

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