04 janvier 2016
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des livres
des livres entre les hommes
des espaces reliés et ouverts comme des livres entre les hommes
des corps comme des livres, reliés et ouverts, des corps d'hommes dignes et vivants comme des livres entre les hommes.
2016 enfin remis sur pieds, ne déclarera rien avant d'agir, et je le souhaite, offrira encore____
une petite fille aux mains terreuses expliquant que c'est son feutre qui dépasse. une dame aux oies devant qui l'on s'excuse d'avoir souillé l'entrée, rétorquant qu'on ne va pas marcher sur la tête non plus !
2016 offrira encore___
ta nuque enamourée de soleil, et tes yeux remis à leur bonne place par des aplats d'air et de lumière
du désir très calmement ardemment puissamment réparti
des messages, écran lumineux, textes minuscules, des messages que l'on attendra, lira en hâte, qui ne demanderont pas, inquiets, où l'on se trouve et si l'on est vivant, car nous le serons, vivants
et là.
entrons dedans.
18:13 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
C'est vrai, la poésie délivre et rend vie, vent...
Cette première émission avec Sébastien - et son chat - au bout du fil ne nous rendra pas les deux pères Michel mais bon...
La transmission est là avec cette charge portée par Philippe (Fenwick) contre la relégation des vieux corps dans les villes.
Et pourtant, il suffit d'inventer ou retrouver d'après Philippe, des règles de vie déjà expérimentées sous d'autres temps ou d'autres lieux... On ne va certainement pas marcher sur nos têtes tant que nous serons vivants.
Écrit par : François | 04 janvier 2016
Il y a ce site qui m'émeut tant et qui m'a rappelé 'pas la peine de crier', les polaroïds et ce que tu fais.
Un réseau empathique plus que social de la poésie ou plutôt d'instants vécues, de fragments de mémoires. Aidé d'images parfois de son, toujours de texte.
ici : cowbird.com
Écrit par : itc | 11 janvier 2016
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