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08 janvier 2016

en modifiant sa forme

" A la peur qui sidère l'humanité, à la peur qui nous rend durs et cassants comme du verre, il faut opposer la puissance de la faiblesse : céder toujours à ce qui pousse, pèse, perce, envahit, submerge, en ployant, en modifiant sa forme, en se diluant, en s'éparpillant. je me suis mise à l'école de l'eau  pour devenir invulnérable  : glisser, couler, s'évaporer, ne tenir à rien, se diviser, s'infiltrer, ne plus arrêter la lumière, absorber les coups, ne jamais obéir à la voix,

 

diffracter les images" 

 

 

 

 

 

_____ en décembre, nous faisons des films pour entrer dans l'année pour entrer dans le film.

 

 

 

( musique Tonstartssbandht 5 ft 7 )

( texte extrait de david bosc - mourir et sauter sur son cheval )

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Il y a ce site, cowbird, qui m'émeut tant et qui m'a rappelé 'pas la peine de crier', les polaroïds et ce que tu fais.
Un réseau empathique plus que social de la poésie ou plutôt d'instants vécues, de fragments de mémoires. Aidé d'images parfois de son, toujours de texte.

Écrit par : thibault | 09 janvier 2016

水の魂

Écrit par : 6lances | 09 janvier 2016

Je n’ai pas osé commenter cette production qui-dans un premier temps m’a semblé éminemment privée- et qui dit pourtant quelque chose de significatif de notre époque : la famille et le collectif.
Il y a dix jours, discutant avec mon fils, je lui énoncé ma méfiance de cette entité bourgeoise ou monarchique et que j’aime pourtant : la famille. Ma famille, concept suspect et ma première petite fille comme pousse, promesse d’un futur qui nous survivra(it?).
Et je dois dire que ce « Entrer dedans » fait pencher la balance de ce médicament-famille – au délitement de notre époque- du côté des bénéfices plutôt que des coûts, à la condition toutefois de couper ce poison-famille avec l’eau du collectif, de l’amour et du savoir qui provient d’ailleurs.
L’école de l’eau : les Amérindiens, les Celtes, les confucéens le simple observateur que je suis ne peut qu’en constater les effets à travers le poème que vous déclamez à plusieurs.
L’école de l’eau : il suffit d’en constater les effets délétères sur certaines de « nos » productions urbaines, industrielles ou agro-industrielles pour s’interroger sur la légitimité des-dites productions.

La poésie (poiesis) comme un ensemble de petites balises manufacturées peut-être aliénantes mais nécessaires pour nourrir notre regard et comprendre à quel point il faut diffracter les images du réel pour espérer le percevoir.
La poésie pour qualifier –encore une fois- les productions de Marie.

Écrit par : François | 10 janvier 2016

Il y a un présupposé assez moniste à cette école de l’eau : chaque fragment de soi ne me met pas en péril, n’altère pas mon élan vital ; chaque modalité de mon être n’en altère pas l’identité.
J’encadrerai donc ce présupposé par un prédicat rigolo : tout cela n’est valide qu’à condition de ne pas contraindre le con-tenu. Un idiot maintenu en camisole n’a rien à nous apprendre.

Écrit par : François | 10 janvier 2016

Il y a ce site qui m'émeut tant et qui m'a rappelé 'pas la peine de crier', les polaroïds et ce que tu fais.
Un réseau empathique plus que social de la poésie ou plutôt d'instants vécues, de fragments de mémoires. Aidé d'images parfois de son, toujours de texte.

ici : cowbird.com

Écrit par : thibault | 11 janvier 2016

Il y a ce site qui m'émeut tant et qui m'a rappelé 'pas la peine de crier', les polaroïds et ce que tu fais.
Un réseau empathique plus que social de la poésie ou plutôt d'instants vécues, de fragments de mémoires. Aidé d'images parfois de son, toujours de texte.

ici : cowbird.com

Écrit par : thibault | 11 janvier 2016

Il y a ce site qui m'émeut tant et qui m'a rappelé 'pas la peine de crier', les polaroïds et ce que tu fais.
Un réseau empathique plus que social de la poésie ou plutôt d'instants vécues, de fragments de mémoires. Aidé d'images parfois de son, toujours de texte.

ici : cowbird.com

Écrit par : thibault | 11 janvier 2016

Il y a ce site qui m'émeut tant et qui m'a rappelé 'pas la peine de crier', les polaroïds et ce que tu fais.
Un réseau empathique plus que social de la poésie ou plutôt d'instants vécues, de fragments de mémoires. Aidé d'images parfois de son, toujours de texte.

ici : cowbird.com

Écrit par : thibault | 11 janvier 2016

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