22 avril 2008
derrière le rideau, l'air frais
derrière la soie, la lumière électrique. le matin encore flou, terriblement brumeux. le matin c'est très tôt, juste avant de partir.
C'est encore de celui-là que l'on se souvient le mieux, l'appétit de partir. Epuiser ce qu'il reste des contours. Se fondre dans les décors que l'on ne connaît pas. Sourire aux gens. Ne pas le faire. Parler une toute autre langue, prendre les ponts qui n'étaient pas sur la carte. C'est de cela précisément que l'on se souvient le mieux. Si à la place il ne reste, que le drôle de goût sec, que l'occasion manquée de n'avoir pris la bonne route, c'est que l'on s'est trompé. Il n'y a ni bonne ni mauvaise. Il n'y a pas meilleure route que la sienne. Pas plus honnête.
22:44 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature
31 mars 2008
big bang élémentaire...
...Mon cher watson, ces derniers temps, nous observions,, vous et moi, un silence de plomb. Rien ne supportait plus nos ailes, nous étions à tomber par terre d'amour et pourtant. Je m'incline donc à votre proposition et soumets au jugement de tous, l'idée d'une révolution des coeurs. Qui ni plus ni moins consisterait, à entendre en son sein, les véritables coups. Les coups des coeurs, oui on le sait par la chanson, ne font pas tout, mais renseignent en revanche sur ce qu'il se passe vraiment dans ce domaine-ci. Si vous signez, je signe, et je suis. A bon entendeur.
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, amour