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30 mai 2008

"le bain des objets poussiéreux"

1572256331.jpgJe n'en saurai pas davantage. Il ne faudra rien déflorer de plus. Mais il s'agit de dire que certains d'entre nous sont engagés dans le plus beau des chantiers. Que celui-là est long et laborieux, qu'il est le délice du temps qui passe et de ceux à qui il importe d'en attraper un bout. Certains donc se sont dit que créer serait leur bonne route.  et je les suis. J'en suis. Que sur la poussière du monde, ils rajouteraient la leur, sensible, que de tout cela nous ferions la poussière du monde nouveau, et qu'il est certain qu'une nuit, elle éclairerait les étoiles. Voilà pour aujourd'hui, jour comme il en faut, pour sublimer les autres.

27 mai 2008

maison close

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On passe devant une fois, deux fois. On croit parfaitement la connaître. On dit toujours que si l'on voulait entrer on pourrait. Qu'en quelques sortes la porte serait toujours ouverte. On se dit que les rideaux, là, qui empêchent de voir, c'est pour faire joli mais qu'on a le droit de regarder derrière.

Qui laisse-t-on regarder derrière ? Est-ce que les portes, en vrai, ne sont pas fermées depuis de longues années ? Poussons un peu pour voir....

21 mai 2008

sept rue picard ce soir

                                          

                                                     sur la scène du Set de la Butte,  1263152607.jpgdans l'ordre :

Tétard, mariericheux, Ludo Pin, Cécile Hercule

début des festivités à 20h30.

Welcome. 

 

14 mai 2008

sans quoi il fait trop sombre

1762287998.jpgNous sommes des êtres voilà. De petits êtres de lumière. Il a suffit que reparaissent, surprise, les quelques feuilles qui manquaient aux arbres, pour que nous ne nous manquions plus à nous-même.

On se demande toujours ce qu’il en aurait été si le printemps n’était pas revenu sur ses pas. Dans quel genre de gris nous serions- nous oubliés ? C’est une question inutile puisqu’à présent la place est chaude, pleine d’épaules nues et de cheveux. Tout ce qui était caché se dévoile à nouveau, le voit-on mieux pour autant ?

Je pédale. Je ne cesse de chanter, ce sont les airs des étés qui tout à l’heure nous rendaient nostalgiques et qui dialoguent si bien, aujourd’hui, avec le temps qu’il fait.

Prenons provision, sans le penser, sans le faire vraiment, mais remplissons les poches, pour, on ne sait jamais, un futur hiver qui aurait l’idée de revenir. Lui aussi.

10 mai 2008

leurs lumières

Alors voilà, de temps en temps je les invite. Ils viennent. Nous décidons du thème et nous lançons le débat. ça se finit généralement au musée, et vraiment, vraiment, c'est toujours fantastique. écoutez donc.

ce jour là : LOU et JULIETTE. Merci à elles. podcast

02 mai 2008

froide côte bretonne

On aurait bien mis l’image. On aurait bien illustré comme il se doit, mais la technique parfois nous tombe un peu des mains. Tant que l’on peut raconter alors allons.

C’était à l’arrivée d’une bien longue autoroute que nous avions prise, avec les détours et les allongements. Il n’y avait plus une mer pour être vue tant il pleuvait. Tant les nuages recouvraient les côtes et les autres dessins. Lorsque nous sommes vraiment arrivés, la maison était froide et nous riions sous la pluie comme des mômes. C’était silence. Jusqu’au lendemain, tout s’est fait doucement. Personne ne voulait brusquer l’autre, ni les murs, ni l’enfance qui y restait en résonance.

Après le sommeil, après le soleil blanc du matin, nous partions pour courir. Et contre le mur, avant de quitter la maison, nous ne tenions plus nos fous rires, en imitant le père, ses mimiques, ses façons de se tenir et de parler. C’était à en avoir de larges crampes au ventre. Une immense blague.

Mon dieu comme il lui ressemble.