30 avril 2010
auprès d'anciennes visites
sur un territoire distinct qu'il semblait falloir retraverser souvent, je voyais,
-passages cloutés et très blancs-
quelques hommes pas misérables ni appauvris. un homme simple. puis deux.
dont les costumes, faute de traduire la richesse espérée, racontaient en fait,
comment la dignité se répartit inégalement de part et d'autre de la raie tracée au peigne. sur les cheveux qu'ils ont mouillé un peu. devant le lavabo tout à l'heure, et qu'ils voudraient voir tenir en place au moins jusqu'à la fin du jour. savoir vraiment pourquoi leurs gestes me serraient le coeur ?
il n'y avait qu'un pas, en ce fort territoire, à faire à côté sur le passage en question
je travaillerai le lien, un peu plus dru, un plus tard.
de toutes façons me suivent, depuis petite, ces hommes qui n'en font qu'un et ne sont pas tombés.
ces hommes lestés et merveille. moi je les porte un peu
16:58 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marie richeux
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