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01 novembre 2010

suivons le lapin blanc...

Un vieux rêve flotte dans vos cerveaux. Un que vous auriez fait au mois d’août. Un songe d’une nuit d’été, où tout se transforme, tout est théâtre. Dans ce rêve, personne ne se cachait derrière les arbres shakespeariens. Un lapin blanc, qui ressemblait à celui d’Alice, courrait à perdre haleine, répétant sans cesse que nous étions en retard. En retard, en retard, en retard. Dans ce rêve les présidents pouvaient être de toutes les couleurs, et, comble de l’inconscient, ils pouvaient même être des femmes. Le lapin nous chopait par le colbaque en répétant dieu que vous êtes retard, en retard, en retard ! Vous portiez un costume rayé de bleu de blanc et de rouge et ne cessiez de regarder autour de vous, ces choses étranges et enviables, qui n’étaient pas prêtes d’arriver dans vos contrées.

 

Commentaires

En fait, nous vous attendions... ça va être à vous bientôt.

Moteur... Action !

Écrit par : PhilippeC | 02 novembre 2010

Célébrer le jour est un travail de fourmi
une toute petite besogne.

J'ose alors vous envoyer le lien vers mon projet car je m'y emploie... un petit peu.
www.morningsworld.fr

Merci pour votre blog je vais butiner.

Écrit par : Myriam | 04 novembre 2010

Nov. 4/2010
Il est plus facile de s’endormir avec l’éloge du savoir que de se réveiller avec cela. Il est aussi plus facile d’ouvrir les yeux avec Pouchkine et Joseph Brodsky qu’avec un cours en cinq séances sur les épitaphes hellénistes. Mais tout trouve sa place sur France Culture, c’est sa magie, et vous y avez la votre. La notre, car grâce à vous nous sommes désormais un « commando poétique » dès 6 heure le matin (fallait le faire). Des jeunes couche-tard, des gens mures qui se lèvent tôt ou des vieux qui dorment mal et c’est mon cas. Et l’antenne très puissante qui nous relie est déjà en route. Elle pédale dans le noir sur son vélo non polluant le long des boulevards presque vides. Elle traverse Paris en diagonale, de l’Est à l’Ouest, come Aurore qui se dépêche de dégager la nuit devant le charriot du soleil dans le tableau de Poussin.
On parle de quoi ce matin ? D’immigration ? Du Festival Battant ? De la défaite d’Obama ou de Beyrouth ? Dulce loquentem Lalagen amabo, cette fois nous sommes réveillés, c’est déjà ça de fait. Bonjour Marie.
lvm

Écrit par : Lucio Margherita | 04 novembre 2010

Lucio : "Il est plus facile de s’endormir avec l’éloge du savoir que de se réveiller avec cela"

ah non ! écouter Antoine Compagnon ou Michel Zink ou Mireille Delmas-Marty et quasiment tous les autres, c'était s'exposer à quelque chose de plus pernicieux encore : oublier l'heure, oublier que l'on se trouve dans une cuisine froide et sombre devant son thé trop chaud, et non sous une coupole dorée et sous des probables cariatides aux seins fermes et ronds (comme la maman de l'ado dadais)...

Mais Marie-Marie, c'est différent, ce n'est pas la coupole, mais son petit salon attenant.

Écrit par : PhilippeC | 05 novembre 2010

là je ne peux pas répondre, je vous laisse débattre :)
mais moi aussi j'aimais bien écouter le collège de France, en avouant que c'était très rare. à l'époque je dormais un peu plus le matin...
le petit salon attenant me convient parfaitement. c'est tout nous ça.

Écrit par : mariemarie | 07 novembre 2010

et merci pour la grâce Lucio ! nous le tentons chaque matin. chacun à sa manière...

Écrit par : mariemarie | 07 novembre 2010

Cher Myriam,
Pas la peine de crier c'est aussi de la radio, très tôt. Je parlerai de votre site demain matin un peu avant huit heures c'est à dire à peu près lorsque votre appareil se déclenche. L'idée est très belle et vos photographies davantage. Revenez ici, quand vous voulez. Prenez les choses dans le désordre.

Écrit par : mariemarie | 07 novembre 2010

Les commentaires sont fermés.