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31 janvier 2011

d'un endroit à un autre

Puisqu’il fut plus tôt question de partir, puisque que quelque chose de vital les y a poussés, alors ils galopent.
Leurs rayures noires et blanches se mêlent et dessinent de drôles de formes géométriques. Les lignes sont flouées par le mouvement.
Ils sont mille, ils sont cent, ils sont dix mille, c’est impossible de dire combien. Il faudrait dire leur poids plutôt que dire leur nombre. Les muscles qui font leur poids et se contractent pour les faire avancer.
Ils font trembler la terre.


Il est certain qu’à plusieurs kilomètres, d’autres, plus petits ou plus menaçants au contraire, sont avertis de la migration de ces animaux magnifiques.
A leur passage, cela s’est déjà vu, la terre qui est rouge ici, se soulève dans des nuages de colère ou de peur, alors que la terre, n’a de raison ni pour l’une ni pour l’autre. Quelques petits, zèbres rayés mais plus finement, le corps un peu gauche, le galop pressé et le museau toujours fourré dans le flanc d’un plus grand, il y a quelques petits comme ça. Auxquels il convient de faire très attention, car s’ils prenaient du retard, vous savez, c’est comme partout, dieu sait par qui il serait rattrapé.

C’est un après-midi dans la savane. Où le ciel a retrouvé bientôt le rouge exangue de la terre. Aux zèbres, à leur masse, se joindront peut être d’autres espèces. Elles viendront faire enfler le bruit du galop, qui répète on arrive, faîtes une place, amenez l’eau, car on arrive. Cette rumeur répétée car l a toujours, toujours, été question de se rendre d’un endroit à un autre.

 

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