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30 décembre 2011

les tunnels ne savent pas pleuvoir rediff

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podcastrediff 2009 : impro piano : autre fou

Commentaires

Bonne année 2012, et pour 2012 je souhaitais formuler un vœux qui concerne une formidable émission, pas la peine de crier : que tout reste pareil, sauf le générique. Je ne sais pas comment me saisir de ces synthétiseurs, je les trouve informes. 16 h, c'est déjà un peu le ventre mou de la journée, si on n'y fait rien. Si j'étais l'ingénieur du son, je choisirais plutôt une musique un peu rock, qui ferait ressortir la douceur de la voix de Marie Richeux. J'ai aussi remarqué que les musiques folk que vous passez parfois marchent mieux (votre émission est une émission de voyage).

Écrit par : Y. | 30 décembre 2011

Le vierge effarouché

Discrètement, je vais dans le coeur de Marie
Discrètement, je regarde ce qui s'y trouve
Peureusement, je retourne à l'autel chéri
De ma solitude silencieuse qui fait vacarme

Sans savoir, je vais à l'inconnu féminin
A tous petits pas, à tâtons, sans déraison
"Raison garder", disait l'ami plus haut qu'un pin
"Raison garder", disaient les hommes justes et bons

Mais de mon voyage dans le coeur de Marie
Je retiens un pafum, un chant et une voix
Que je garde longtemps dans un silence ami

Parfois, je suis aussi cassant qu'un casse-noix
J'oublie je ne sais pourquoi le coeur de Marie
Et je fais tout plein de méchantes diableries

Écrit par : Mikel | 31 décembre 2011

"je regarde ce qui s'y trame (pour la rime, erreur de recopiage). Bel création sonore sinon sur le zébu. Belle rapidité de lecture aussi. Atmosphère sombre rehaussée par un piano flippant dont le son était très bien fait.

Écrit par : Mikel | 31 décembre 2011

Western

J'entre dans un saloon et je vois des chapeaux
De cow-boys et de la fumée de chalumeau
Ou est-ce la fumée d'un petit cigarillo ?
En tous cas avec la fumée ils font des O

Des O qui s'évasent au plafond comme les rots
Que ces cow-boys ont poussés après le repas
Y'en a un qui me ferait une poule au pot ?
Dis-je : Oh non ! Toi tu peux retourner sur tes pas !

Me répond on invariablement et méchant
Ni vu ni connu je sors mon colt et j'attaque
Comme dans tous les westerns que j'ai vu à l'écran

Mais mon arme se rétrécit : c'est du savon !
J'étais sous la douche en train de jouer au con
J'avais glissé dans la baignoire et alors : Crac !

Écrit par : Mikel | 03 janvier 2012

Belle émission, avec la chaleur d'un western, ça fait un grand bien. Vous avez la "patate calme" me semble t-il. N'est-ce pas là le fait d'une grande artiste communautaire ?

Écrit par : Mikel | 03 janvier 2012

Un jour que je marchais sur la lune, je vis un espadon plonger dans les étoiles comme dans une mer. Cela n'existât jamais mais tout le monde peut l'écrire. N'est-ce pas incroyable comme de voir un enfant qui marche pour la première fois. Mon ami l'espadon buvait les étoiles et me gratifiait de mille sourires qui étaient comme autant d'autres étoiles encore plus lumineuses. ça me rappelait noël sur la terre. Je veux dire que les étoiles étaient comme les guirlandes d'un sapin. Elle brillaient pareil. Mais, actuellement, je déteste noël. Alors que sur la lune, c'est bien mieux. On y est mieux mais à condition de l'écrire. Tout ça n'existe que dans l'écriture, dans le temps de l'écriture. Car en réalité, en ce moment, quand je dors, je fais plutôt des petits cauchemars tous rigolos avec du sang et tutti quanti. D'autrefois je fais des rêves pures comme le cristal cristallin. Mais je m'égare. Finalement le petit prince qui arrosait sa fleur dans le désert, c'était pas si mal me dit l'espadon en revenant devant moi. "O toi la barbe ! Petit espadon je veux me coucher". "Et moi je veux plonger dans les étoiles". "Et moi me coucher". "Et moi plonger dans les étoiles................j'y dormirai dedans comme toi dedans ton lit.

Écrit par : Mikel | 04 janvier 2012

J'avais écrit un poème à la De Musset. Le voilà perdu dans les limbes de l'Internet. A jamais disparu. Tristesse. Tombe. J'essaye de le retrouver par cet autre poème :

Marie a percé le secret de l'or nouveau
D'elle arrivent tous les sens, les bateaux, les ports
D'un poème perdu elle en fait un plus beau
Qui rapelle l'ancien terni d'un mauvais sort

Car elle appelle les poèmes du futur
Ceux qu'en l'an trois mille on lira sans se lasser
Elle fait naitre les poèmes comme une eau pure
Alors que d'autres, avant, se perdaient, usés.

Je vous souhaite une Marie si têtue qu'elle ose
Par ses rêves ranimer ce poème perdu
Tandis que nous nous passerons à autre chose

Ah ! Que ce poème perdu me fait pleurer
Il était dédié à la femme inconnue
Il racontait encore Marie et ses attraits !

Écrit par : Mikel | 06 janvier 2012

"encor" Marie et ses attraits. Décidément, c'est pas mon soir. Remarquez, je fais toujours plein de petites erreurs cachées dans mes poèmes !!!

Écrit par : Mikel | 06 janvier 2012

Je marchais sur la route, sur la lande, une tortue gigantesque, farouche et aventureuse se glissa sur la route et sur la lande. Je marchais aussi sur un tapis, sur de la soie, un éléphant me barra la route et se glissa sur le tapis et sur la soie. Les rires des tortues et des éléphants par-delà les routes, les landes, les tapis et la soie étaient inouïs.

Écrit par : Mikel | 06 janvier 2012

Une peuplade dépeuplée, en Espagne. Et les sons des fontaines de Grenade, qui font "flop-flop" tout le temps, continuellement, allant à leur mort certaine. Le bateau de la bergère en allée au loin des espaces menus et qui ne laisse traces. Une respiration espagnole, un temps entre deux respirations espagnoles. Voilà ce qu'on veut quand on est poète et qu'on écoute Granados et ces milliers de pleurs qui remplissent les continents en partant du Détroit de Gibraltar. Du caillou on voit la mer et l'homme noyé avec sa femme. Nostalgie écumante bien loin de la force du flamenco. Nostalgie qui vous remonte bien loin des images. Quelles images ? Un pavillon espagnol, une ferme de sans-mots et de sans-noms. Une atrocité commise trop loin. V&M; viols et meurtres dans le village algérien, nigérien aujourd'hui (ai-je entendu aux infos) et pour des histoires d'ignorance mourantes, viols et meurtres en Espagne, viols et meurtres partout. Une Séguedille, et les villageois dansent, et le temps est à la fête, et le menuet d'Auvergne s'oublie enfin, le gentil rockeur qu'est Granados a fait chanté la corde fine et brillante de sa guitare. Et les villageois dansent. Ce n'est qu'une idée lointaine, une idée que procure le temps musical. Entre les deux danses, un homme et une femme dansent grâcieusement, la beauté espagnole résonne loin, le monde ne parle pas et ne le fera pas pendant cet instant, car on l'a condamné à se taire et on a eu bien raison car ce n'est que pour un instant, et les villageois redansent, se tiennent pas les mains et les balanchent rythmiquement leurs coudes d'avant en arrière, d'arrière en avant. Chaleur d'un soir qui fait descendre ses étoiles sur un parc, le parc d'une Espagne entre galanterie et plaisanterie. Et l'intelligence, peut-être, entre les deux.

Écrit par : Mikel | 08 janvier 2012

Je rechante mille fois cet air de Granados
Comme une cape on peut dire que je l'endosse
Il me procure une joie sucrée comme une fraise
Je peux vraiment dire que Granados est braise

Je n'ai pas le temps d'écrire ce beau poème
Dont on aurait voulu, bête, qu'il fasse un "Amen"
Je n'ai que le temps de voler sur quinze routes
Sans qu'un seul instant je me sois oté d'un doute

Dieu que ces rimes sont chantées pour les novices !
Je reviens à l'air de Granados et j'insiste
Dans mes pensées sur la mélodie qui persiste

D'une corde de guitare qui vous chantonne :
"J'en peux plus et c'est pas mon tube qui cartonne !"
On retient un air de gaieté qui tourne et visse !

Écrit par : Mikel | 08 janvier 2012

Les routes ça continue et ça dit tout : les rêves, les gens, leurs chapeaux et même l'instant des parfums sur les nuques. Les routes ça vagabonde, ça écume et ça bouillonne, ça chante et ça trèfle à quatre feuilles. Les routes ça s'interrompt et ça donne du vent dans le cou, ça dorlote les torticolis, ça joie et ça saute. Surtout ma route, oui ma route : elle se concentre et griffe : il en ressort la forme des feuilles des arbres, ma route : elle dort en tendresse capitonneuse et moelleuse : elle ouvre la porte des nuages : et se fraye un ciel bleu. Enfin du moins elle s'y essaye, ma route.

Le charme est espagnol de naissance, il est né dans un désert vide qui ne s'est jamais peuplé que dans les rêves. Le charme est de toutes les routes. Il est alsacien et ses oreilles grignotent des coeurs, le charme est interrogatif : il me demande : "pourquoi claudiques tu ?" "c'est mon charme lui réponds-je". Le charme est de toutes les régions, il est de tous les coeurs et de toutes les veines. Il sent bon partout et se chamaille à l'intérieur, doucement ou durement, de nos corps disputés (dans les chamailleries stupides et qui jamais ne cesseront : rage de tous). Le charme a à son cou quelque chose qui pend nonchalemment, comme dans le désert où des hommes tanés bivouaqueraient avec des talismans qu'ils tiendraient ardamment et bêtement dans leurs mains. Quels enfants ! Ces tribus ! C'est l'Afrique avec un feu au milieu de la ronde des bérbères. Caillasse rouge comme en Provence. Joie téméraire comme en Corse. Pas des femmes et des hommes ratatinés comme à Paris et qui croient pourtant en leur débile prestance ! Et dans leur voiture, pardieu ils ne ressemblent pas à Tardieu ! Leur mine si belle est toute savoyarde, et je ne parle pas de l'Autriche ! Combien d'extrêmistes de droite à écouter le concert du nouvel An. Non il n'y en avait pas ? Alors ça me rassure toujours. Pouf ! Pouf ! Bataille d'oreillers sur les couches en internat ! Epoques en triples hexagones et auxquels on ne comprend plus rien. C'était néanmoins, et ça on en est sûr, en Ardèche que la gueguerre avait lieu.

Point qui trébuche devant un tableau à la Georges Braque, carrés, losange, collages, embrouillamini du contemporain déjà ancien, c'est "la femme à l'escalier" ou bien autre chose. Zut ! Je sais plus précisément.

Peut-on trouver fin moins romantique que celle de ce petit billet ?

Écrit par : Mikel | 12 janvier 2012

A mort l'infini

C'est la nuit chaude ma fleur, entends tu la nuit ?
C'est le cri rauque de la souffrance, tu suis ?
Crois-tu ce monde comme l'oiseau : "cui-cui" ?
Ou penses tu ce monde comme le cri dit ?

Moi je vois comme une espérance qui s'est enfuie
Et elle a pleuré : ouh la la : c'est pas fini
Il en reste de l'Espagne et des joies : mais oui !
Il en reste à jamais car c'est ainsi écrit

Je reveux tous les mots qu'on a pas crié : si !
Et la danse tranquille de celle qui rougit
Et la mienne aussi moi qui tout le temps rougit

Mort et vie, mort et vie, mort et vie, mort et vie
C'est ça que je veux je crois, Ange que j'envie
La fierté de vivre et la mort sans infini

Écrit par : Mikel | 12 janvier 2012

Je tiens à dire que je me dédis car j'ai écrit un poème où je disais que j'aimais l'infini : mais c'était un infini purement artistique. Dans le poème ci-dessus, il s'agit plus d'un infini réel, humain. Je veux dire que quand on souffre, il vaux mieux que ça s'arrête (dans la maladie par exemple). Merci de me permettre toujours d'écrire ici. Endroit paisible et serein )

Écrit par : Mikel | 12 janvier 2012

Oohh... marie!!! tu as oublié que tu avais un blog?... Tu manque d'inspiration ou de temps?

Écrit par : karim du 94 ou 9-4 | 18 janvier 2012

de temps j'avoue mais je m'y colle dans la semaine :)

Écrit par : mariemarie | 18 janvier 2012

Et surtout écrire des choses gigantesques
Qui n'en finissent pas même d'être grotesques
Ne le sommes-nous pas nous, en effet, grotesques ?
Regardez-nous avec nos mines ubuesques

Nous avons l'air de girafes sans le long cou
Et du porc-épic nous n'avons pas le piquant
Et du chien nous n'avons pas le coté filou
De la voiture neuve, où est notre clinquant ?

Nous ne savons que partir en hiver au ski
Nous ne savons qu'aller à la plage l'été
Et lire un roman de plage de Marc Lévy

Non vraiment, pensez-vous que nous sommes au point ?
Qu'il y'a des exigences pour tous, pour chacun ?
Non point, nous sommes terrés dans notre terrier

Écrit par : Mikel | 19 janvier 2012

Avant de parader au parc Disney, je jouais parmi les nuages et y mangeait des barbapapas. Parcs d'attractions d'en haut, parcs d'attractions d'en bas, la vie est le temps qu'on passe à jouer, le retraité vit dans un parc d'attraction (quand il regarde la télévision notamment). Moi, pour faire la grande roue et les montagnes russes, je me débats et m'agite en tous sens, je me laisse aspirer par la beauté et puis ensuite je dors. Nuit soleil à la nuit éternelle à la nuit polaire à la nuit indienne, à la nuit de toutes nuits et nuitées.

Nom d'une pipe, Granados est de retour ! Il me conte le lointain des lointains, le lointain invincible de la mer et du ciel commués en Terre où la pluie se déverse et fait des mottes tristes. Son chant en double guitare est tendre rebelle, plutôt beau gosse sans soucis, mais avec des mers d'écumes en pleurs quand même au dessus de sa belle crinière de cheveux qui rappelle celle du cheval de l'ouest du désert, un cheval roux surtout pas un pur sang ! Oh non surtout pas un pur sang ! Les vagues vont et viennent, viennent et reviennent, surprises dans la nuit par la lumière des phares de la costa del costa del, théorie et argent, fièvre et boussole qui pointe vers partout. On marche et s'arrête sur la charogne du vautour. On rit au diable qui brandit sa queue et sa fourche ! On remue ses fesses et on se tape les mains, on danse sur un rythme théorique mais rigolo. Oh vision d'un anneau dans le nez d'un masque africain. La danse espagnole n'est jamais loin de la danse africaine.

Écrit par : Mikel | 19 janvier 2012

J'ai vingt minutes pour vous écrire ce mot
Vingt minutes pour vous mettre un peu de dos
Vingt minutes pour vous mettre un peu de coté
Vingt minutes pour que, de face, vous posiez

Et je prendrai la photo avec mon baton
Celui que j'ai trouvé au coeur de ma région
Vous poserez pour un baton oui Belle Dame !
Vous lui donnerez votre beauté, votre charme

Un baton, c'est gentil, c'est long et c'est mignon
C'est précieux mais ça n'exige pas de pognon
En effet il est aussi gratuit que le ciel

Aussi si vous passez dans un chemin ombré
Un baton de bois alors soudain ramassez
Vous en trouverez un aussi dans les venelles !

Écrit par : Mikel | 19 janvier 2012

Vous rendez vous compte de la situation en Grèce ? Il paraît que le pays peut sombrer dans la famine...Et personne ne dit rien.

Écrit par : Mikel | 19 janvier 2012

Car ne danse t-on pas toujours que sur un pied ? Oui et sur un pied qui va loin vers le haut, toujours plus haut loin vers le haut, là-bas ! Sans exagerer nous ne faisons que des aller retour et encore et toujours des allers retours. Parfois, on grignote les feuilles des arbres qu'on trouve par terre ! On s'en va sans en donner la raison et jamais plus on ne paraît ! N'est-ce pas vrai ? On pose des points d'interrogation et file-file dans la course des villes ! Y'en a qui sont en cristal (bosnhommes vertigineux, plutôt bonhommes de neige), y'en a qui aspirent le liquide sans jamais se rassasier, y'en a qui tournicotent sur les fleuves en dressant des têtes joviales, certains roulent leur boule et d'autres leur bosse (celle des maths), y'a du cristal dans l'atmosphère et des murmures dans les écoutilles (celles des oreilles et non pas du sous-marin), mais, finalement, on ne fait que se disputer de la gaieté.

Noire danse noire, blanche danse blanche, croche danse croche, ronde danse ronde, alles wird gut !

Écrit par : Mikel | 19 janvier 2012

Je vis Marie dans un moment d'effarement
Nous fûmes emportés dans une danse : dément !
Nous riâmes longtemps accoudés au comptoir
D'autres derrière nous faisaient plein de déboires

Je vis Marie dans un long temps d'égarement
Nous fûmes emportés dans élan : contents !
Nous riâmes longtemps devant un feu séchoir
Et d'autres derrière nous donnaient de l'or noir

Je vis Marie toute têtue, toute jolie
Je vis Marie toute vêtue, toute polie
C'était Marie qui n'en avait jamais fini

Je cru Marie plus qu'habile et plus que parfaite
Ses énormes défauts cachés dans l'infini
D'énormes qualités que toujours on lui prête

P.S : pour les défauts, c'est bien sûr un ressort comique (je me permets cette liberté dans cet espace de liberté !)

Écrit par : Mikel | 20 janvier 2012

Bonjour Mikel,

Évidemment, il s'agit ici d'un espace d'expression libre, cependant vu le nombre de vos posts et leur longueur, je me dis qu'il serait bien plus logique que vous ouvriez votre propre blog.
Moins vaut souvent mieux que trop, non ? Je vous suggérerais par ailleurs de parler ici des textes et des images qui y sont postés, et non de quoi que ce soit qui puisse me concerner, même virtuellement. Je me verrais obligée sinon de ne plus publier vos commentaires.
Merci de votre compréhension.

Bien à vous. MR

Écrit par : Mariemarie | 20 janvier 2012

TAP TAP TAP (bruit bien connu, du coin extérieur de la paume, pratiqué généralement et anciennement sur les postes de radio pour rétablir le son, et qui parfois y parvient. Ce genre de geste magique, applicable également sur les postes de télévision. Geste daté qui pour un temps nous fait croire qu'il y a magie, que réellement, en tapotant ce cube, nous allons résoudre le problème technique. Que nous allons interrompre l'interruption. Geste dont on trouve les origines dans cette époque où la technologie n'était pas encore autre chose que de la matière vraiment bien pensée, sans plus. Du temps où la meilleure solution (ma mère l'utilise toujours, et la conseille) pour faire entendre raison à un appareil c'est de le débrancher et le rebrancher !)

On ne sait jamais, peut-être cela fonctionne-t-il pour les abonnements aux flux RSS ? J'ai envie de le croire. Peut-être que, ne l'ayant pas fait avant, j'ai raté des textes ici. Je ne doute pas que cet espace puisse être humain.


Et, dans l'hypothèse où ce silence est volontaire, je compte mettre à exécution mon projet de vous faire chanter, chère Marie, en ressortant cette phrase où vous avez commis l'impensable, venant de votre plume ! Pièce à conviction qui, j'en suis sûr, ne tardera pas à être rachetée, comme à l'habitude, par une bonne dizaine de textes à s'en ravir l'oreille et les yeux...

Voici la pièce :

Dans le beau polaroid nommé 'Sur les bords, cauchemardesque', à 1:35, vous avez écrit : "et plus vite que le temps qu'il ne faut pour les voir passer"

Non mais qu'est-ce que ça veut dire cette phrase bancale ?! hein ?! J'attends la réponse de votre avocat !


(pour clore sur la technologie pré-technologique, j'ai appris il y a peu comment construire son propre transistor, ainsi que le faisaient les ouvriers il y a 50 ans et plus. Je vous dirai si j'ai réussi à écouter 'Pas la peine de crier' à travers les âges)

Recevez mes salutations

Écrit par : Merlin | 21 janvier 2012

Cher Merlin, ravie de vous voir de retour par ici. Il faut croire qu
à écrire tous les jours ces Polaroïds radiophoniques j'en perd grammaire et syntaxe. Cette phrase est carrément bancale, et je me souviens d'ailleurs, avoir eu, un léger mouvement de sourcil en la prononçant. Mais c'est imperceptible derrière le poste.
Je me remets au boulot pour ce blog dans les plus brefs délais, surveillez vos flux RSS !

Salutations en retour, m.

Écrit par : Mariemarie | 21 janvier 2012

Alors je m'appliquerai, en construisant mon transistor, à ce que même vos mouvements de sourcil me parviennent.


Continuez dans cet exercice qui tient de l'exploit.

Écrit par : Merlin | 21 janvier 2012

OoooH!... Mickel... tu vas pas pleurer quand même? ( lol)

Écrit par : karim du 94 ou 9-4 | 21 janvier 2012

Ah... OUI... merde! j'allais oublié.. Marie il faut que tu assume ton succès : Mickel n'est que la rançon de la " gloire "... C'est un peu ta première groupie...

Écrit par : karim du 94 ou 9-4 | 21 janvier 2012

Je ne pleure pas. Je reste droit comme un piquet. Je suis quelqu'un de très sévère au fond, un peu genre Herbert Von Karajan devant son orchestre.

Écrit par : Mikel | 22 janvier 2012

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