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31 janvier 2012

les pièces uniques pensa-t-elle

Elle ramassait. Coupon de la poste. Aller chercher un colis. Le faire tout de suite. Mettre l’anorak. Aller chercher un colis sous la pluie de suite, en anorak, car c’était la meilleure façon de retrouver la France, souriait-elle.
Dégoulinante elle tendait ses papiers au guichet «gagner du temps», le type était souriant, elle n’avait pas oté les écouteurs de ses oreilles. Ce qu’il pouvait dire serait inévitablement mélangé avec ce qu’elle pouvait écouter. Il ne dit presque rien, ça tombait pas mal. Elle prit le paquet. Long. Dans la longueur le paquet. Elle le posa sur une petite table au milieu de la poste. L’espace, en une seconde se restructurait autour d’elle et les yeux aussi certainement. Elle cherchait une clé pointue pour fissurer le scotch. Elle le fit mal, salement. Elle finit par tout déchirer du carton. C’était un écrin de papier beige, où il était écrit comme brodé «  Pièces unique ».  Elle sentit ses yeux se remplir de larmes. Il n’y avait aucune lettre. Tous les employés de la poste la regardaient. Elle ouvrait l’écrin de papier. Un pendentif en porcelaine tombait doucement au bout d’une chaine dorée. Laiteuse, blanche, la porcelaine. Mate. Les pièces uniques, pensa-t-elle immédiatement, ce sont les gens qui savent précisément quoi accrocher à votre cou.

Commentaires

Je veux surtout pas faire le critique ( donc le casse couille ) mais il y a une phrase qui faut absolument éviter depuis au moins trois ou quatre siècle en littérature ( je dis ça un peu au hasard pour " le temps " ) mais ça : ligne 8, 9... " elle sentit ses yeux se remplir de larmes " c'est catastrophique. Je ne dis surtout pas ça méchamment, mais une phrase comme ça devrait être bannit de toute littérature. Et donc de la tienne aussi.

Attention : c'est la critique ( et le conseil ) d'un jeune auteur qui n'a encore rien publier... mais qui sera évidement le plus grand écrivain de tout les temps. D'ailleurs si ça t'intéresse je t'enverrai ma " réflexion sur le style " que j'ai écris il y a quelque années, qui comme son nom l’indique est une réflexion ( d'une page ) sur le style en littérature.

Voilà... Je lirais le reste de ta fournée demain... et puis demain... Et puis demain...

Écrit par : karim du 94 ou 9-4 | 02 février 2012

Parce que "Karim du 9-4" c'est pas interdit depuis quatre siecles peut être ? :) !!' bref je ne crois pas que l'on se tutoie.
"elle sentit les larmes remplir ses yeux" et toutes ses variantes sont des phrases toute faites, pas très belles, qui vous viennent par fatigue, paresse ou automatisme pour décrire une sensation, bien réelle, elle. En écrivant un Polaroid par jour dans le rythme qui est le mien je m'expose a ce genre de risque. Tout comme je risque chaque jour d'aller contre les principes de vôtre essai sur le style.
Vous me l'envoyez cette page a Radio France ?
M

Écrit par : Marie | 02 février 2012

Les larmes lui vinrent aux yeux lorsqu'il tenta de compter les fautes de grammaire et d'orthographe de Karim du 9-4. Mais il est vrai qu'à s'abîmer dans la stylistique, certaines règles s'effacent, vaines... Il suffit de lire le "Traiter de pohétic et de versification classic" pour s'en apercevoir.

Et puis, plus sérieusement, il se trouve parfois que des yeux se remplissent de larmes, que la rosée se dépose en perle, que le froid morde, que la princesse descende à cinq heures, que des mains se frôlent, qu'un arc soit dans le ciel, qu'une peau soit diaphane... et il faut le dire.

Paul Valery est responsable de ce trait : « Certains se font de la poésie une idée si vague qu'ils prennent ce vague pour l'idée même de la poésie. »

Écrit par : Merlin | 02 février 2012

Oooh pas la peine de s’énerver... Pardon... De crier... Bref, je n'aime pas le vouvoiement. Que ce soit toi ( vous ) ou la Renne d'Angleterre. Mais bon, ce n'est pas le propos : C'est vrai que cette phrase " ..... , .... " est médiocre. Pas la peine de crier. (lol). Si on a pas le droit à la critique, faut le dire : censure mes commentaires.

Puis pour ma " réflexion sur le style " je t'ai jamais dit que c'était un essai ( d'une page ) c'est une parodie de littérature où je me fous ( de la gueule ) de Flaubert, de Hugo, de Balzac, de Zola, de Proust... Puis de toute la clique des écrivain du 19éme... et surtout du style " académique " ou " mécanique " ou " mathématique " de la littérature depuis l'invention de l'imprimerie.

Voilà.

Ps : j'ai toujours préféré " va te faire enculé " à " allez vous faire enculé "

Écrit par : karim du 94 ou 9-4 | 02 février 2012

Hop hop hop ! Je n'ai rien dit contre la critique au contraire, elle est bienvenue. Et vous remarquerez que vos comments sont en libre accès :) !
Quand à la vulgarité je vois que vous en faites encore vos choux gras ! Et cette page vous me l'envoyez ?

Écrit par : Marie | 02 février 2012

ça arrive! ça arrive! ... Mais comment on fait pour envoyer sur Radio France... Et est-ce que on peut envoyé en PDF... J'y connais rien moi...

Écrit par : karim du 94 ou 9-4 | 02 février 2012

Dieu merci il nous reste de vraies boîtes aux lettres. Aussi vous l'imprimez, le mettez sous enveloppe. A mon nom. hop. France Culture. et je lirai.

Écrit par : mariemarie | 02 février 2012

Les commentaires sont fermés.