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18 décembre 2012

on prépare le prochain film. lui, il a trois ans déjà. on l'aime.

 

 

réalisation : cédric dupire & marie richeux. super 8. fini les festivals. plus aucune mémoire vive. vivra.

voir aussi : http://www.studio-shaiprod.com/blog/?page_id=278

 

 

17 décembre 2012

l'avenir à venir. pas de fin du tout. vingt et un décembre.

 

Solstice érotique.
Nuit longue. Langue. Déliée. Rappeuse. Libre. Dernière alcôve où tout ne se dit pas.
On touche les ondes avec les doigts. On approche l’écran noir du plaisir.
Un face à face. Une bouche à . Directement sur le sol, les hauts parleurs d’un long baiser. Interdit et goûtu. On soupire. Tu soupires. Je soupire. Nous soupirerons.

Mais aussi, Dieu est un fumeur de havane joué au ralenti sur le tourne-disque.
Je te regarde en boucle jusqu’à ce que mes joues rougissent.
Erotique solstice. Une pensée nouvelle qui ouvre. Les dents de Jagger, les fesses de Laetitia. Ses seins nom de dieu ! Le souvenir des petits papiers d’Alain.

Je remonte le long des lettres de James Joyce, et dans ton dos je salive. Arme tes yeux et tes oreilles, on prononce les mots langue, épiderme et téton. On prononce les mots cul, on, couille, bite et douceur. C’est une déclaration, on est mille fois vivants.

Une nuit longue de jouissance réjouie.
Etre. Avoir. Allonger. Laisser. Tordre. Mordre. Dévaler. Les pentes et les draps. Courber. Oui. Défaire. Emmêler. Lacer. Lassive, déposer. Fuir, geindre, tordre, encore, tomber, encore. S’appliquer, encore, encore, encore, encore.
Solstice différent. Couché sous le piano, tu écoutes vibrer, les membranes et le sol. Tu ne sais rien par cœur. Tu ne veux rien cerner. Les ébats sont flous et imaginaires. Mélange de nuit pudique, et nue. Zone érogène de l’oreille, laisse toi faire.

 

bonjour




NOUS CROYONS AUX APPARITIONS. AUX SURGISSEMENTS. AUX ESPRITS. AUX CORPS SANS VOIX.

 

 

 

ET VICE VERSA







16 décembre 2012

vois rouge

toute cette pente, toute transformation, la découverte ouverte et radicale, la revisitation, là

toute cette pente, et ce virage, et la fouille de l'origine, et l'écran blanc projeté entre les deux tempes dans le front, toute cette pente, et l'éclair érotique de ce qui n'est pas à comprendre, à saisir ,mais à imprimer en lettres de fonte, invisibles, toute cette pente, tu la dévales, je la dévale, je te vois débouler, grande vitesse et caractère trempé.

toute cette pente, je veux glissante, incertaine, dangereuse et instable, je veux risquée, foudroyante, je veux rouge, vois, et piste noire même avec verglas au sommet, toute cette pente, écris là en partition codée je veux pas lire, je veux sautiller dans l'éclat. je veux pas lire, je lis déjà, toute cette pente, je veux du ventre et de l'estomac, de l'exactitude on traduit pas, celui qui traduit je le désarme,

plaçons-nous sous l'orage et nageons dans la sueur. celui qui traduit je le déshabille.


 

 

12 décembre 2012

haie sonore d'honneur

___ le tableau ça vit de ce courage vers l'inconuu et le courage c'est pas beaucoup souvent. la vie écrase beaucoup. je sens où est la vie et où est la non-vie. c'est le vrai qui est l'acte qui sauve___

 

je sais que ce ne sont pas exactement ses mots. mais c'est exactement en ces termes qu'ils se sont imprimés dans ma tête, mon ventre, et mon front.



barm van velde.jpg

 

 

http://www.franceculture.fr/emission-la-nuit-revee-de-la-nuit-revee-de-brigitte-fossey-2012-12-09

 

11 décembre 2012

on prépare quelque chose

3 pour cent de joie

 

7 pour cent de joie

 

 

 

X pour cent de joie

 

 

 

Y pour cent de joie

 

 

 

18 pour cent de joie

 

 

 

 

 

37 pour cent de jouissance

 

 

 

 

78 pour cent de joie

 

 

 

 

100 pour cent de tentative de joie

dorment au sol

" je t'aime depuis là où les chevaux dorment au sol. où leurs flancs qui se soulèvent soulèvent aussi la poussière. je t'aime depuis là où aucun jour ne se calme. où je ne calme rien des jours. surtout pas. je ne les calme pas je ne voudrais pas qu'elles se calment sans moi et toutes seules ces batârdes de journées. je ne leur fais pas ce plaisir, ils ne me font pas cette offrande. ça fait que je t'aime depuis des jours endiablés et fauves, où le bruit est incessant, la foule pressante et diverse au point que je n'ai pas d'escale.

je suis tunnel. tunnel, toi. tunnel, nous. je t'aime depuis un tunnel indien, où il n'est point de repos et je n'en cherche pas. et je ne capte ni tes ondes, ni leur putain de fibre optique. je t'aime depuis un pays que je parcours pour trouver le son bihari, et l'odeur d'essence et la vitesse des conducteurs de motos dans ce tonneau, ce cirque en ferraille, où ils roulent sur les parois ondulés, pendant que des adolescents du rajahstan font des crises d'épilepsie en apnée sur les rembardes.

je t'aime depuis là où je me tais. où il n'est pas davantage à dire que lorsque tu es couchée près de moi une lampe minuscule accrochée à tes pages. je t'aime à l'envers comme si j'étais là, toi ici, moi là bas, nous tunnels. je t'aime car il faut bien que rester se conjugue quelque part.

à mesure que s'efface ce que l'on croit évident, alors arrive, voit comme c'est brillant et clair, ce que la police n'avait même pas prévu de traquer.

je t'aime intraquable depuis là où je me tais, et je sais de surcroit que tu entends."


lampe.JPG