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12 septembre 2013

tous les jours

 

C’est précisément au sein d’une contestation constante du pouvoir que naît la question de faire ou ne pas faire violence. Ce n’est pas au privilégié de décider si la violence est la meilleure voie ; c’est aussi, paradoxalement et même douloureusement, l’obligation du dépossédé de décider s’il faut frapper en retour et, si oui, sous quelle forme.
Face à une violence d’Etat massive, par exemple, il peut sans doute sembler absurde ou déplacé de poser cette question ; mais il se peut aussi que, dans certaines circonstances, l’absence de réponse à un acte violent fasse plus que n’importe quoi d’autre pour exposer la brutalité unilatérale de l’Etat. Je ne suis pas sûre que la non-violence sauve la pureté de l’âme de quiconque, mais elle affirme un lien social quand bien même celui-ci est violemment attaqué par ailleurs.

Commentaires

Oui ! Il me semble à moi que cette question-là nous est léguée telle-quelle, intacte-immédiatement, du si actuel et dépassé XXème siècle, pour n'avoir pas reçu de réponse. Une psychanalyse des masses en dirait-il qu'une "bonne guerre" long sur un nouveau millénaire pas si neuf ? D'ici en Occident on se la pose toujours. Présent = non-lieux d'hier ? Quant à y répondre...

Écrit par : Alexeï | 12 septembre 2013

Tout ceci n'est "que" raisonnement.

Ça me semble dire "nous sommes attaqués mais cette attaque même, contre laquelle nous ne pouvons rien, nous unit."


?

Écrit par : Merlin | 13 septembre 2013

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