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21 décembre 2015

ça travaille

 

 

 

 

 

 

bulles infimes de solitude, les vagabonds, les amoureux, les lecteurs, font dans la soupe collective un ferment qui nous sauve. Et si la plupart de ces bulles échouent à remonter à la surface, qu'importe ça travaille, ça lève.

 

 

- david bosc -

Commentaires

Dans quel roman ? Un de ceux parus chez Allia ?

Écrit par : Ta belle idiote | 26 décembre 2015

Copains


Gilles
On l’aimait bien
Un fameux magicien

A treize ans on rit toujours
Hein

Patrick
On l’admirait bien
Son ballon et son pied
Comme deux joueurs sur le terrain

A vingt ans
plus rien

L’un est mécanicien
L’autre se saoule au vin.
Hein

3 Mai 1984







Travail


N’as-tu jamais rêvé ami seul et sensible
A la flamme d’une bougie discrète et recueillie
N’as-tu jamais pensé recueilli et discret
Dans une nuit légère semée d’étoiles claires

Que l’air froid sur ta peau glisse pour t’enseigner
Ce que Dieu dur et beau voulait y insuffler

La chaleur de ton être
Présente et révélée
Ne peut pour exister
Vacillante et limpide
Que donner aux amis qui sont tes êtres chers
Ce que d’autres ont trouvé dans l’angoisse du vide.

24 Mai 1984




Ce qui me semble important, c’est moins le lieu physique ou temporel où ces belles phrases de David Bosc sont ap-parues. C’est parce qu’elles sont belles qu’on les retrouvera sur nos chemins sans les chercher… « Manger dans les mains du langage », une des idées fugaces mais terriblement solides que Marie a déterrées dans un de ses textes…

Écrit par : François | 28 décembre 2015

Et voilà comme je ne suis pas un habitué des blog, je me rends compte en relisant que mon intervention prête à confusion: les deux poèmes sont de moi, vagabond lecteur et possiblement ferment du ça.

Écrit par : François | 28 décembre 2015

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