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29 mai 2016

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Je disais, m'étirant, ah c'est fou d'avoir dormi comme ça. Si vite. D'avoir dormi à pic. D'avoir plongé, verticale, dans un sommeil noir et doux. Silence. Fait le tour de mon corps. Lumière artificielle.
Et ça va durer quelques secondes la machine sur le visage ?
Quelques secondes exactement.
Parce que je me concentre facilement mais je suis chatouilleuse.

Silence, sourire dans le silence.

Mains métalliques, lumière artificielle.
Contre toute attente, nous rions aux éclats.
Aux éclats, puis dire, émus :

On a du mal à croire quand existent ces éclats-là, mais c'est une vie entière. À chaque fois.

 

 

 

Enfin j'ai fait un rêve génial où on explosait de rire

 

 

 

Commentaires

"l'autre devient alors, tour à tour, le poison et le remède. Dans l'alternance de la présence et de l'absence, il peut vous abîmer dans le néant ou vous rendre à la vie. L'amour, ici, ressemble à un régime totalitaire, il vous tient à sa merci, sous la menace permanente d'un abandon mortel. Il vous prive de la solitude la plus légitime, celle qui se confond avec la liberté de penser à autre chose que lui, ou celle d'aller et venir, sortir, voyager, toutes choses auxquelles on renonce, car elles signifieraient une séparation, fût-elle momentanée. Cet amour-là ne laisse pas d'autre issue à la dépendance, à l'aliénation et à la douleur, que son extinction." extrait de "O solitude", Catherine Millot

Écrit par : Benoit | 29 mai 2016

Ah oui c'est un vraiment beau rêve. j'aimerais me réveiller en ayant ri aux eclats

Écrit par : kwarkito | 13 juin 2016

Les commentaires sont fermés.