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30 octobre 2014

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" JE PÊCHE PARCE QUE J’AIME PÊCHER ; parce que j’aime les lieux
– toujours splendides – où vivent les truites, et que j’abhorre ceux
– invariablement laids – où vivent les gens. Je pêche pour toutes les
publicités télévisées, tous les cocktails et autres pince-fesses auxquels
cette activité me permet d’échapper. Je pêche parce que, dans un
monde où les hommes semblent pour la plupart passer leur vie à faire
des choses qu’ils détestent, la pêche est pour moi à la fois une
inépuisable source de joie et un petit acte de rébellion ; parce que les
truites ne mentent ni ne trichent et qu’elles ne se laissent pas acheter
ni corrompre ni impressionner par une quelconque démonstration de
pouvoir : on ne les gagne qu’à force de quiétude, d’humilité et de
patience infinie ; parce qu’il m’est idée que les hommes ne font qu’un
seul passage sur cette Terre, et que je ne voudrais pas gâcher le mien ;
parce que, Dieu soit loué, il n’y a pas de téléphone sur les rives des eaux
à truites ; parce qu’il n’est que dans les bois que je puisse goûter la
solitude sans me sentir esseulé ; parce que le bourbon est toujours
meilleur quand on le boit dans un vieux gobelet de fer-blanc, quelque
part loin là-bas ; parce que peut-être qu’un jour j’attraperai une sirène ;
et, enfin, je pêche non pas parce que je considère cela comme quelque
chose de si terriblement impor tant, mais parce que je soupçonne la
plupart des autres préoccupations des hommes d’être tout aussi vaines
– et rarement aussi plaisantes "

 

Le Testament du pêcheur de John D. Voelker

 

 

 

15 octobre 2014

#ACHILLE

En l’écoutant, je pense au Styx évidemment, mais  je me dis, surtout, qu’ouvrir c’est comprendre. Sentir l’enfer ouvert sous ses pieds, c’est aussi sentir toute proche la baignade de la compréhension. Je le laisse errer dans son propre cauchemar. Je vais prendre une douche. Je l’entends de loin.

14 octobre 2014

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regardant sans voir on l'appelle invisible ; écoutant sans entendre on l'appelle inaudible ; palpant sans atteindre on l'appelle imperceptible ; voilà trois choses inexplicables qui, confondues, font l'unité.
son haut n'est pas lumineux ; son bas n'est pas ténébreux. cela serpente indéfiniment indistinctement jusqu'au retour au non-chose.

on le qualifie de forme de ce qui n'a pas de forme.
et d'image de ce qui n'a pas d'image

 

Lao tzuLao tzu

10 octobre 2014

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ce qui nous tient prisonnier est ancien.

en langue peinte par les autres et dit que la paix est faite depuis longtemps
que la guerre n'a jamais lieu.
que la guerre n'a jamais eu de fin
tous les jours la grosse chose,
tous les jours nous regardons la nuit seule et les phoques potelés comme les derniers survivants de quoi ? 
 
cherche les bâtiments pâles, paupières de paysages.
cherche çà à l'instant et demain aura changé de nom c'est couru d'avance. 
 
au milieu de chaque saison je sais qu'il y a en moi un automne invincible.
comme ton dos est sage et comme tout est rivière,
 
LE LIVRE SUR ACHILLE EST PRÊT
 

07 octobre 2014

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05 octobre 2014

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cela se passait en deux temps. le premier : wagon ou escalator, tous  convaincus du bien fondé de l histoire d’amour n’importe laquelle, il y avait un homme noir, entré avec un grec samouraï, il scrutait le corset d’une jeune femme pas pour lui trouver des seins qu’elle avait par ailleurs, mais parce qu’il n’avait aucun autre choix. ses yeux ne cherchaient rien dans son corsage qu’une solution pour en sortir. il était en métal, et conçu pour aimer, et tant qu’elle était assise juste près de lui par le hasard du rer b tout allait bien, la seule idée que cette géographie puisse changer, le rendait fou, fou et désespéré, sans appétit pour le grec et prêt à être lui aussi les rails, le surgissement du train sur les rails, et tous les transports qu’elle aurait voulu.

 

le deuxième temps c’est scruter en long en large les yeux d’aigle de samuel b, savoir ce que l’on dit de lui, à peine, et envisager qu’à répéter un seul mot - disons que cette fois ci ce soit le mot amour - il parvient à être l’aigle amoureux, et surtout, ce qui dépasse de loin la première image, à figurer le vol planant d’un aigle ne se déplaçant que parce qu’au fond d’un estomac, qu’il a plus petit que l’humain, se loge le désir impétueux d’être près d’un autre oiseau- aimant. je regarde samuel b, où l’image la plus connue de samuel b et je suis certaine qu’il a fait ça.

 

- heure d'arrivée -

 

 

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01 octobre 2014

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