Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04 janvier 2014

comme ce cadeau combla

ils parlent de la petite.
je regarde la petite. 
et me souviens de la façon dont je peux m'endormir, en boule dans un gilet en laine, dans un coin de salle berlinoise, aux concerts de musique noise les plus épais. au concert de glenn branca qui orchestre une dizaine de guitares électriques saturées. au performances diverses et variées dans des garages de la goutte d'or où les murs tremblent jusqu'à mon évanouissement.
je regarde la petite, je comprends quelque chose. je donnerais beaucoup pour une sieste improvisée sur un banc public. dans le soleil du jour.

LOOK http://cargocollective.com/mekanikcopulaire/

 

photo 1 (2).JPG

 

 

 

photo 2 (2).JPG

photo 4 (2).JPG

 

un dieu / un animal

 

#ARTIFICE + 1

 

" Tu as pensé que tu ne pouvais pas refuser une occasion de te libérer de toi-même, fut-ce pour un instant, mais tu n’as pas été libéré, au contraire, les pulsations brutales de ton cœur t’ont donné la nausée et tu t’es retrouvé enchaîné dans le réseau incroyablement sensible de tes nerfs à vif, comme par des milliers d’entraves invisibles, tes mâchoires se sont verrouillées dans la grimace d’un sourire de cadavre et tu as été pris au piège de ton propre centre de gravité. Tu étais une étoile qui enflait monstrueusement avant de s’écrouler sur elle-même mais tu ne t’écroulais pas, tu sentais le battement affolé de tes paupières, tu te glissais à l’aube sous des draps dont le contact écorchait ta peau, et tu restais des heures à l’affut dans les brumes de l’épuisement avant de glisser dans un sommeil qui ne t’apportait pas le repos. Des rêves dont tu ne te souvenais pas gâchaient tes journées caniculaires jusqu’à ce que le dealer te donne un ou deux cachets sur le parking de la boîte. Il vous traitait comme des amis, il vous tapait dans le dos en riant et tu avais envie de le massacrer. Dans la journée, le soleil te faisait mal aux yeux, et chaque chose que tu voyais renforçait ta fureur "

 

 

 

 

 

 

 

                           * extrait du très beau roman de jérome ferrari

 

03 janvier 2014

*

voeux----2014-----unisson from mariericheux on Vimeo.


Pour mettre un orteil dans la nouvelle année nous faisons un film. En un jour. Tourner. Monter. Sonoriser. Exporter. En un jour. C’est  à dire vingt-quatre heures. Avec les personnes et les décors alentours. C’est à dire souvent les mêmes à cette époque de décembre.
C’est toujours un film en forme de passé-présent-futur. C’est toujours un film en forme de vœu.
2014, A l’unisson.

02 janvier 2014

-

chebeaux_blancs_zoom.jpg

 

 

 

 2014

 

 
Je te souhaite de te tenir les deux pieds sur la frontière en la sachant mouvante, mets ton sourire curieux

et mouille ta chemise pour l’accueil.

Je te souhaite la curiosité comme autre nom du désir.
Je te souhaite de lâcher brutalement les branches.
Je te souhaite l’engourdissement du ralenti.
Je te souhaite des chutes libres dans l’abime des sensations.
Je te souhaite du langage - surface tactile, et la délicatesse en réserve.
Je te souhaite du dessin à main levée, des mesures à l’œil nu, des barres de fer de rire bleu, des mains, des levées, des yeux, nus.
Je te souhaite le savoir aux antipodes du pouvoir.
Je te souhaite la puissance aux antipodes du pouvoir.
Je te souhaite le sexe aux antipodes du pouvoir.

Je te souhaite d’être à l’écoute, d’être à l’écoute. Et d’être______ écouté.
Je te souhaite de danser fort avec et sans reconnaissance.
Je te souhaite des pistes larges et de bons disc jokey.
Je te souhaite toute sorte de maison vivable.
Je te souhaite des livres comme des rivières se cabrant.
Je nous souhaite, les yeux ouverts, le développement durable de la paix.
Je souhaite tout ça et je pèse mes voeux.