31 octobre 2012
givengivengiven
autant de blanc en ce moment, c'est en rapport avec les possibilités infinies de l'iceberg. le besoin manque d'oxygène.
___ considérant tout ce blanc autour comme un nombre infini de couleur
ils se le donnent.
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si, par bonheur inversé
C’est moi qui répète. A force, c’est une forêt. Mais c’est simplement par la force de la répétition que cela devient une forêt.
Par exemple, un seul bouleau c’est trop vertical. C’est trop peu, ce n’est pas assez d’espace pour une déambulation. Ce sont des pas trop retenus, trop secrets, trop serrés.
Dés qu’il y a deux bouleaux, puis douze, puis cent cinquante, avec la fébrilité de leurs couvertures, ce que leurs écorces ont de touchant, ce que leurs rares branches vous disent des hommes, dés qu’il y a, allez, plus de douze ou treize bouleaux,
alors c’est une forêt.
Il marche dans cette forêt. Les yeux écarquillés, glissés entre les tas d’épines brunes. Voulant soulever du sol ce qui ne se soulève pas.
C’est le noir complet si tu soustrais la lune. C’est le noir absolu si tu soustrais le bruit lumineux des villes lointaines. Mais c’est aussi le jour avec les oiseaux. C’est un mélange. Un jour blanc. Une nuit blanche. Pareil.
Il marche dans cette forêt seul. Il veut se rejoindre en un point précis, et voit le point bouger. Son avance fond comme neige au soleil. Il rechante la chanson à l’usage unique de ses joues. Son avance fond comme neige au soleil. Il cherche un ciel, en dessous duquel marcher, il sait que si par malheur, par bonheur inversé, il sait que si il trouve ce ciel qu’il cherche pour marcher dessous, il sait que s’il le trouve, il sera pris de vertige. C’est humain mais c’est idiot de s’effrayer de cela.
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29 octobre 2012
___
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27 octobre 2012
point
nouveau grain, à peine visible, entre la deuxième et la troisième phalange de l'annulaire gauche.
et un grain dans la gorge aussi. minuscules grains de beauté dans la gorge. les deux, je lui dois.
il est une nuit blanche pour moi
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25 octobre 2012
le début du crâne
Les encouragements, je me les
fabrique moi-même. Il n’est pas dit que les
miens puissent devenir les vôtres, je veux
dire par là que je ne promets rien, mais
que je n’empêche personne non plus. Je
n’empêchepersonne
d’y mettre le nez, de
repérer des ressemblances, des informations
sur l’époque ou l’année en cours, des
éléments – utiles ou pas. Ce que vous en
ferez, c’est votre affaire. Si ça vous amuse,
tant mieux. Et si vous y voyez le moyen
de sortir d’une impasse ou une explication
possible à l’impassedans
laquelle vous
vous êtes fourré, tant mieux aussi.
Ce qui suit concerne tout le monde – en ce sens,
et comme on le verra ultérieurement, je
n’ai pas pris de risque. Je ne dis pas que
l’ensemble soit pépère : on pourra toujours
continuer à me reprocher les sauts du coq
à l’âne, les problèmes de ponctuation, les
allusions obscures, les paragraphes trop
longs et les chapitres trop courts, etc., on
pourra toujours tâcher d’excuser tout ça
par la poésie, dire que ce n’est pas grave
puisque c’est expérimental, ou dire au
contraire que c’est du lourd, que ça sent le
vécu, la tranche. Je vais résumer mon point
de vue simplement : ce n’est pas parce que
ce n’est pas pépère qu’on ne peut pas le lire,
si tant est que ce ne le soit pas – pépère
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22 octobre 2012
je cherche et creuse avec obstination
son invention
l'étrangeté de sa longueur le matin
son apparente absence d'enfance
sa radicale radicale radicalité
sa sueur de sommeil
sa tendresse pour l'écorce
ses angles impolis
son obstination au silence
ses déplacements
ses sous-terrains
le temps flou de ses bains
ses films tous ses films chacun du moindre de ses films
le butin qu'il ne sait pas
le butin qu'il sait
sa concordance à la marée
ses murs solides
son air de cerf
j'épouse
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18 octobre 2012
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09:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
marabout
lassivement, mentir non, non seulement sur son torse, saluer première page, pas, j’embrasse pas tout de suite, huit secondes, onde de chocs, occulter le souvenir, irradier le dedans, dans sa bouche il y a tout, doucement c’est les dents, c’est la joue, jour de quoi ?
est fine, fine bouche va, valse avec
le bouquin, un seul cou me suffit, file reviens, reviens pas, passe_moi le livre
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16 octobre 2012
orange mécanique
toujours nous n'avons pas prévu l'automne. et toujours c'est une aubaine. je dis oui, je le veux,
_____ et j'épouse.
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15 octobre 2012
et ma fantaisie replace votre silhouette, dans la chaise rouge qu’on vient d’avancer
13:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
12 octobre 2012
ce soir
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
09 octobre 2012
.
il
est
un
chant
haut
et
magique
à
entendre
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note que
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
08 octobre 2012
pour la seule et unique fois, dire après-demain.
prononcer le soir
prononcer le soir suivant
prononcer le soir qui suit
prononcer le soir qui vient après
prononcer le rêve de la nuit pendant laquelle
prononcer le réveil engourdi qui en dépend
prononcer les escaliers qui tournent encore
prononcer lui, lui, lui, le cerveau liquide
prononcer la ville enlumièrée du lendemain
prononcer les pas
ne pas
du tout oublier dans le noir
remettre à plus tard, une invention toute autre
12:25 | Lien permanent | Commentaires (1)
02 octobre 2012
j'aime tes yeux arrachés
on peut précéder les saisons. on peut abriter une saison sous son col. sous sa peau. sous ses ongles. sous son oreiller. comme une dent par la fenêtre de l'enfance. on peut avoir quelques pas d'avance sur la saison qui vient et voir la forme que prend le désir.et hurler.
c'est la grâce. la grâce que recèle tout désir qui prend forme. je répète la phrase. je la lèche s'il le faut.je répète en marchant.
+
moi dans le désordre des lucioles, dans leur forêt noire au milieu des tentes, je marche il fait froid. j'aime tes yeux bleus arrachés à l'eau rouge. je peux pas imaginer ce que t'as pas dormi, comment tu mentiras demain, qui t'as envie de manger, je peux rien imaginer et même ton sexe est une langue étrangère. tu écartes les sales branches qui piquent et j'aimerais pas avoir ta vie et c'est un luxe inacceptable que de dire ça. je couvre mes épaules. tu recouvres mon front avec ton regard liquide. je m'en fous fais ce que tu veux. me touche pas mais fais ce que tu veux. t'es humain, je suis humain, et c'est pas moi qui nagera demain dans l'eau glacée .
si on continue on survivra. si on continue on survivra
___et je garderai la monnaie de ton turquoise.
20:23 | Lien permanent | Commentaires (3)