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26 février 2013

tête la première

"que l'infra et l'extra s'unissent comme deux bouches, comme quatre lèvres, et se perdent dans la sphéricité sans contour du tout,

(...)

que s'unissent ces quatre lèvres cardinales, opposées un peu moins comme elles se rapprochent, dégradant vers la rose leur unicité première, se niant à leur concours par le seul fait qu'il soit la rose, aussitôt oublié, vitre brisée, par le désir désir à flots dans le désir.

(...)

qu'ainsi le monstrueux miracle, la voix sans figure, que le coït, la confusion lucide,

 

que permanence."

 

 

 

 

______ waouh

 

 

point clignotant. je suis d'accord.

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

FORCE

 

 

 

est de constater




qu'on a cessé d'attendre.





 

21 février 2013

je l'attrape avec la main. ce qu'il ya de solide dans l'humain.

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outre nuit

cette éthique à tenir la contradiction en soi, je la tiens, faire la  funambule même si le mot à la gueule d'une publicité ringarde, je le garde, garder le corps sensible et humble et laïc, incarner la conscience de la conscience de la conscience de la conscience, et tout léger cependant, en danseuse, dans la côte, la scelle trop haute pour toucher les pieds par terre, laper le soleil avec la langue, d.i.r.e.c.t.e.m.e.n.t  s.u.r.  l.e  s.o.l. 

dépasser le vertige  propre de l'humain, le chérir aussi, ce vertige qui est preuve de pesanteur sans quoi tu tombes et d'autrement plus haut.
trouver des tiers, et des passages dérivés quand l'énergie vient en gros nombre.
filer le soir, en chassant de sa tête les quelques fumeurs de crack, une bobine au bord de la fenêtre, la où la ville tend forcément vers le bleu, une bobine de coton doux. et même si ce mot a la sale gueule d'une publicité. une bobine de coton doux. outre la nuit.

20 février 2013

promets

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tu ne diras plus chut.

 

 

 

chut

 

 

 

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19 février 2013

new york, février 1970, on écrit


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________avec du rouge je fais du bleu, et des parfums doubles croches et avec du vin je fais des tapis des bambous, je fais du rouge avec du bleu ( comme je peux, comme je veux et vice versa ) , les vitres ont déposé un baiser sur ces fleurs de marronniers. J’efface le bleu vide des ombres, j’efface les paupières ravagées par la boue, j’efface un coin de terre, j’efface les immeubles de peau, j’efface les espaces lointains, j’efface le bleu délicat du temps greffé sur la chair, je suis l’aura bleu phosphorescente qui vous guide dans cette forêt pétrifiée, je suis la neige courageuse, je suis ce balcon désert,  je suis prisonnier de l’hiver et du gris, je suis l’étincelle bleue qui arme la conscience dégelée, je suis le cri ardent au pays des grands espaces, je suis le film bleu dansant dans les yeux lavés de la fièvre, je suis au monde prisonnier de cette société carnivore, je suis celui qui fera l’inventaire de la vie et de la mort_________ claude pélieu





18 février 2013

nous regardons le bleu, non parce qu'il se hâte vers nous, mais parce qu'il nous attire

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14 février 2013

je suis si peu électricienne, un fruit juteux et jouis à l'ancienne.




à deux corps bâtis et cernés, qui se sont, sur la place Tahrir, l’espoir était à son comble, roulé une pelle devant l’armée. à deux épaules fines et jumelles, apperçues sur l’avenue Didouche main dans la main, ne disant pas le secret qui le soir les unit. à trois bouches rouges, défaites avec la pluie, et bougeant de désir au sommet de rien. à cette pair de fesses caressée pour l’aube. à un ventre chaud et des cheveux dessus. à tous les commerciaux qui ont parié sur les cœurs en vitrine,

pour eux le poème relu  :

Deux.

il dit ça : 

là où chacun est bave et bosse j’en sais un qui a même force.
là où tous n’ont que vains espoirs, j’en sais un qui a même pouvoir.
là où tout n’est que rouille et rance, toi seul, tu es de même essence.
que moi.

trois juillet mille neuf cent vingt quatre.marina tsvetaeiva.



13 février 2013

ne plieras point



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je parle il parle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

_________________________des blés

12 février 2013

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tu vas quand même pas transférer ton amour pour moi sur ce bouffon d'Achille, hein ?

Le vinyle tourne depuis le matin. Elle brusque le mécanisme,  l’arrête avec la paume, change de face, sourit devant le dessin. Toi et moi on s’envole en soucoupe, hein ? C’est une autre histoire. Parenthèse.
Le silence replace le diamant. Tout se répète. On dort sur les musiques neutres, ici, c’est danse macabre, plutôt, et recette étoilée.

 *


La partition tire ses boyaux en fils et tricote sans méchanceté ses quatorze ans à elle ( barre des mille, allée du mail, faune de branleurs, teneurs de nénuphars, les mêmes )  Ses quatorze ans à elle emmêlés avec les quatorze ans de tout le monde.
Le lac gelé d’adolescence on patine, on tombe, on se les pêle pendant des années, après c’est du givre sur lèvres gercées très vite ça fond,  et premier baiser d’adulte. Tous des frères à l’arrêt du 179 qui ne vient pas, et dans la forêt du lac d’en bas, c’est curieux, on s’imagine le refuge secret de Miss Popins avec les bagages. Les rêves, les mêmes.

Ce n’est pas une musique neutre, on ne dort pas. On confond mélange les horizons, la mince fabrique des histoires. Regarde, les sillons se font caresser par le diamant,  si c’est pas un bon exemple ça ?
Elle sourit en levant la tête, On s’envole toi et moi en soucoupe dans un quart d’heure ? Elle répète  puis replonge, la musique jusqu’à la taille, jusqu’aux seins arrondis par les plats chauds de l’hiver, les quatorze ans c’est loin derrière, mais c’est drôle comme ça revient souvent. Tout dépend de la souplesse de la colonne de tes souvenirs. Le disque accélère soudain, ronge la musique, coupe les refrains, remixe, refait, découpe, rejoue. Elle arrête avec la paume. On a frisé l’incendie là, non ?

Il répond non, l’inverse de oui, tant que veillent sur nous les larmes bleues des hirondelles, souviens-toi,
rien ne brûle.

 

 

 

( t'inquiète  )   

 

 

 

&

 

achille_project___________________ la crête

 

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11 février 2013

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VAS-Y FAIS MOI REVER

 

 

 

 

 

 

 

08 février 2013

question

immédiatement et de manière radicale nous fûmes beaux. si chacun de nos états sont ultimes, et si cette idée n'enlève en rien la possibilité du mouvement, il s'agit de se hisser à la hauteur de nos beautés, tout en chérissant ce savoir qui dit que nos beautés sont mouvantes. alors les heures d'errance ne sont pas des heures perdues. ce sont des heures pendant lesquelles explorer l'espace qui nous sépare de notre prochain. notre prochain tout court. et notre être prochain. il faut passer la main entre la capuche bleu clair et la joue, parce que là, il y a du jour, il y a du jeu entre les planches, là, il y a du présent, il y a de quoi nourrir les heures et l'espace entre les mots. il s'agit de se hisser à la hauteur de nos beautés, dans le déplacement et la danse. car c'est aussi l'escabot chancelant du désir. d'où vient l'émotion.

06 février 2013

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Actuellement  et historiquement j’écris sur Achille. Désormais j’écris sur Achille.
Je le regarde baigné par Thétis. Je veux savoir ce que j’aime de son prénom de cheval de Troie depuis l’origine et pourquoi il me fallut cinquante six minutes pour ne plus pouvoir faire demi-tour. Donc actuellement j’écris sur Achille, en même temps que je cherche à faire demi-tour. Je n’ai pas encore :

 

- examiné son talon de près
- effectué des recherches sur son éducateur centaure ( Chiron chéri j’arrive )
- testé son arc et son bouclier
- enlevé son casque et moqué sa pause
- fait la part des choses entre sa grâce, son intrépidité, son héroïsme, son immense orgueil
- suivi des yeux la flèche qui le tua mais ne le tua pas
- mesuré son chagrin




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05 février 2013

tant que les larmes bleues des hirondelles veillent sur ton tourne disque. rien ne brûlera. tu peux dormir tranquille.

03 février 2013

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oui
mais
non
mais
oui
mais
non
mais
oui
mais
non
mais
tout doux en fait
 tranquille



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