29 janvier 2015
donne moi tesmainstalangueettapeau
MOI
HÉRITIER D'OISEAUX
IL FAUT
MÊME AVEC DES AILES CASSÉES
QUE JE VOLE
15:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
28 janvier 2015
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"Les nuits d’hiver, le vent furieux de l’Est nous rendait fous. L’été, nous nous perdions dans l’agonie du jour, qui ne pouvait rendre l’âme. En rentrant, nous avons rapporté ces entailles d’un art très humble."
"Je crois à l’humidité nocturne
aux statues qui voyagent jour et nuit dans des boîtes coûteuses
et aux fenêtres fermées des usines en grève.
Je crois à la litanie des voitures
aux sifflets nerveux d’un policier abandonné
et à l’odeur des pages non découpées des livres scolaires.
Je crois aux anthologies poétiques
aux publicités de tauromachie de 1935
et aux signes de ton corps qui témoignent de l’amour..."
Manos Hadjidakis, Les commentaires du Troisième, texte prononcé à la radio, 1978
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
de l'or
10:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paco pomet
27 janvier 2015
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IL NEIGE A NEW YORK
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Il masse le crâne, il entraîne sa vision de voir au-delà de ce qui, tari, se colle, séché, dans les plis de la pensée, il déchire son ventre. Il ne se lance pas sans préparation, le poète est intelligent, le poète va entrer dans la pensée difficile. Le poète, mouvant, se déplace dans l’espace, il s’entraîne d’être, pensant, il se pare à translater les images.
Le poète se prépare pour penser.
Il se laisse tomber dans les escaliers, il laisse tomber un filet de sable, un filet de riz fin, un filet de poudre de biscottes écrasées à la masse, il tombe de haut, il laisse échapper les kilos de sacs, il tombe des chaises, tombe des tables, tombe des arbres, il s’abandonne à tomber. La poésie est l’intelligence même, en train de naître.
Le poète crie.
Le poète monte sur les versants boisés de la montagne en renard frileux et rusé, d’en haut, il dévale les pentes enneigés, glisse, dégringole, il n’a pas d’importance, il manque de retenue, il s’écrase, il avale la terre, s’agite dans la boue, il s’enferme dans la masse du jour, il se débat, il ne voit plus le jour, il a la tête en bas, il plonge, il entreprend un plongée au cœur de la pensée, le poète touille.
Etc. etc. etc… Tarkos, parfois tu redis exactement ce qui a besoin d’être re, Tarkos parfois je relis exactement ce dont j’ai besoin de, Tarkos le lundi soir comme ça, je t’attrape en, je pensais la soirée laissée dans un morceau de bureau au huitième, et en fait rattrapée par un chanteur, qui résonnait ligne 2 et, t’attraper vers vingt deux heures, d’abord ce poème en rond qui ne connaît pas mais baise comme on regarde, et ce paragraphe c’est une danse, lent incendie intelligent, pas plus excité que ça, juste redire, le poème c’est masser.
09:33 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tarkos, marie richeux
23 janvier 2015
tiens, toi, justement, tu tombes bien
11:23 | Lien permanent | Commentaires (2)
15 janvier 2015
fragile
18:58 | Lien permanent | Commentaires (5)
14 janvier 2015
LE GRAND VENT
12:10 | Lien permanent | Commentaires (1)
13 janvier 2015
11-01-15
09:33 | Lien permanent | Commentaires (1)
10 janvier 2015
( silence ) ( hommes qui marchent ) ------- film voeux 2015
A la toute fin du mois de décembre, en Bretagne, nous faisons très vite un film ensemble, pour mettre un pied dans l'année suivante. C'est toujours un film en forme de vœu.
Cette année il s'appelle ( silence ) ( hommes qui marchent), pour ce début de vers de Claude Roy que nous disons et pour la fameuse chanson de S & G.
Je devais publier ce film mercredi matin, le 7. Tout prend un sens un peu nouveau maintenant.
11:52 | Lien permanent | Commentaires (5)
07 janvier 2015
place de
23:17 | Lien permanent | Commentaires (2)
01 janvier 2015
=
je te souhaite de mettre en circulation d’obscures puissantes forêts.
je te souhaite de circuler librement. librement.librement. libéré
je te souhaite de n’être point déplacé contre ton gré, d’être radicalement mouvant.
je te souhaite des chevaux pour amis et l’infinie délicatesse que requiert leur approche.
je te souhaite du sexe solaire et l'invention des espaces éclatés de l’amour,
je te souhaite que surgisse la littérature, qu’aux colliers de pétales mous l'on rajoute des tirets, des zones blanches, des zones bleues.
je te souhaite d’être dedans. exactement dedans.
s’il est vrai que nous sommes fous alors je te souhaite que nous le soyons dans les détails. que dieu gisse. que dieu y gisse encore.
je te souhaite que nos danses s’affolent sur des voix seules et les armées de lumière qu’elles soulèvent.
je te souhaite que le pouvoir s’époumone tandis que nous sommes déjà loin. je te souhaite de n’être pas vainqueur. je te souhaite des sœurs, des frères, des autres, autant que tu choisiras ou pourras le constater.
je te souhaite d’être traversé
et de le sentir.
je te souhaite tout cela, la paix sans rougir, et je pèse mes vœux.
2015, début.
18:40 | Lien permanent | Commentaires (4)
premier ciel. traces dedans.
18:15 | Lien permanent | Commentaires (0)