25 mars 2008
dieu que ma maison change
ma machine pour écrire est en panne et c'est à croire que cela met la tête à l'envers.
c'est à croire que toutes les habitudes qui y sont liées sont immédiatement bouleversées.
tous les réveils qui commencent par elle, sont des réveils différents. Toutes les heures où elle reste allumée au cas où une idée.
de un : ma machine va remarcher bientôt. pas la peine de mâchonner de l'obscur.
de deux : l'ami bien éclairé dit qu'il existe encore les bonnes feuilles de papier.pas la peine d'exagérer.
l'ami bien éclairé est aussi bricoleur et c'est chez lui que dort ma machine en panne.
Dieu que ma maison change lorsque je n'écris pas. Dieu qu'il faut faire confiance à ces drôles d'épisodes.
11:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
17 mars 2008
c'est ainsi qu'ils écrivent les chansons là-bas.
Cette musique il faut que tu la laisses derrière, je te l’ai offerte pour ça, pour qu’elle te serve de fond parce que je ne suis pas là, c’est vrai je suis ailleurs, elle sera là à ma place, tu devras de temps en temps l’écouter, ce sera pour entendre les doigts sur la guitare, n’oublie pas de quoi parle toujours les chansons et quand ce sera le vent, tend encore mieux l’oreille, parce qu’il est rare ici et que je ne suis pas là, je sais je suis ailleurs, il faudra te souvenir comment nous adorions jouer dedans, c’était l’enfance ou bien je ne me souviens plus, je ne vais pas te dire que j’ai la mémoire qui flanche tu vas penser encore que je me ris des fantômes, je n’ai pas de fantômes, c’est le passé qui fait ça, écoute la voix c’est parce qu’elle a trop fumé qu’elle s’éraille. Laisse la musique recommencer lorsqu’elle se termine c’est ainsi qu’ils écrivent les chansons là bas. Elle sera bientôt comme une trace qui hésite à disparaître du sable. Cette musique elle viendra te cueillir dans tes rêves, elle te les dictera tu pourras les écrire si ça te chante.
10:09 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (3)
13 mars 2008
errrrrraTOUtesmesexcuses !
dans le mail qui vous invitait ici, une faute s'est glissée, le trac. Il fallait lire "je ne vous y accueillerAI" et non "REZ".
faute avouée à moitié pardonnée.
17:07 | Lien permanent | Commentaires (4)
28 février 2008
si je me souviens bien
Bientôt retrouver Ed et Mathilde et poursuivre l'écriture du reste. Le désir du reste. C'est toujours de cela qu'on renaît. Pendant que Paris hésite entre le gris et le lait, il s'agit de ne pas boire la tasse. Elle sert des mains aux feux rouges et construit ses plus beaux sourires, cela sauvra toujours l'affaire.
Qui ne croit pas au temps qui recouvre les matins ?
22:35 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (1)
27 février 2008
écran noir du dictaphone n° 1 -- et pourtant.
(( il traîne dans la poche ou sur le bureau.Quand il y a de la musique, il la prend.
gare au grand moment de saxophone...pierre à la guitare, au c(h)oeur ))
22:52 Publié dans écoutez de la musique ... les écrans noirs du dict | Lien permanent | Commentaires (1)
26 février 2008
le silence est d'or ?
Pas tout à fait. Qu'on se présente.Le silence oui. Dors, oui, beaucoup.Ecris.Il y aura de la poésie et des histoires. C'est à peu près ce que je sais faire.
On y mettra un peu de son, de temps en temps, pour les curieux,des images aussi.
On atteindra presque les trois dimensions. C'est pour clouer le bec à ceux qui disent que je tricote en secret
et continuer à le faire... bien sûr.
12:42 | Lien permanent | Commentaires (5)