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09 mars 2010

c'est l'hiver du milieu

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fais moi un lit que je m’étende

très droit

après l’éblouissement

mais laisse moi pour l’instant car pour l’instant je tourne

c’est l’hiver du milieu.

02 mars 2010

juste après ça

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Mettre dans une valise le cœur,

L'horizontal.

Et pas un traître mot.

Ça suffit de marcher

 

 

13 février 2010

route

 

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passer les tas de pierres


qu'il avait laissées là

servaient à protéger

N’en jeter aucune

Que dans l’eau qui boue

Venir, très doucement,

mettre la paume de la main

sur son front peu ridé

et compter jusqu’à mille

derrière l' écran de fumée

Le fil est électrique

Ou le chemin de terre

Selon que l’on s’applique

A faire la mise au point

08 février 2010

Tulpan Sergei Dvortsevoy

tulpan2.jpg

06 février 2010

en résonnant

dans un soupire s’étranglent / les notes du chant des machines / reprennent les gorges et insistent / pour qu’on la fasse sonner / la grandeur d’avant est restée royaume / etrangers aux accents similaires se nourrissent des restes / tout le monde prie pour qu’on s’oublie et l’air / en sens inverse / rabat les billets douxIMG_8255.jpg sur les flancs des blessés.

 

 

 

 

 

05 février 2010

monmythe

On croit chercher quelque chose de lumineux et d’originel, on actualise le regard, freinant la mise à feu des moteurs. Mais il est une chose, précieuse et seule, qui semble être le noyau. Par delà laquelle nous allons et pour laquelle nous suons. Une chose noueuse et certainement gluante, tout comme l’est la cellule, en perpétuelle mutation, se scindant de toutes parts, sans perdre l’unité. C’est à partir de là, justement, que l’on parle.

ne jamais s'en lasser


podcast
precious liquids louise bourgeois.jpg

 

 

 

 

balthazar, à l'époque 6 ans, devant PRECIOUS LIQUIDS de Louise Bourgeois à Beaubourg.

29 janvier 2010

d'ici

dissipation du blanc pour étendre les toits

le manège se transforme en étrange poupée russe

l’excuse des fontaines c’est qu’il ne fait plus froid

je ne saurais pas dire plus

je t’aime dans un trou

20 janvier 2010

à bien y rélféchir, j'aime aussi celle avec les ailes.

FREHEL SEPTEMBRE 09 006.jpg

moi je veux bien jouer.

justement hier, il fallait rester au chaud. petit mail de laurent : tu joues ? ok je joue. Le principe :  Madame Zaiate lance un mot, d'autres ont quelques heures pour venir s'y cogner. Elle renvoie les échos et ceux qui veulent se mettent au travail écrivent quelques chose à partir de. Elle récupère les confitures et les publie sur son blog. http://rhizomonde.hautetfort.com/

Je vous fais part de ma première confiote. les mots obligés sont en gras.....


Oublie. Oublie. Oublie. Et tes sirène, tais-les.

Les trottoirs de la ville scandaient ça sous mes pieds, comme un ordre de l’au delà, une injonction secrète.

Quelque chose remontait des racines,

pauvres fils laissés

sur le bitume par les arbres

que danse la fin de l’automne.

quelque chose qui disait de la laisser derrière.

Petit coup d’œil discret à l’iphone, elle était loin déjà. Ce genre de femme vous quitte sans faire semblant, mettant le point à la ligne, comme un poing dans la gueule. Si la prochaineavenue donne sur la Seine je me jette dedans. Aïe Aïe Aïe, que n’invente-t-on pas comme procédés ridicules et désespérés pour conjurer l’amour. Cool Raoul, la Seine attendrait.

Il est dit que reviennent,

dans leur cortège de mystère,

éternité et béatitude.

Il est dit qu’elles referont surface

tant qu’il y aura dans l’homme

un espace pour aimer.

Soit.

Je la voyais encore, composée, complexe, puzzle profond et inatteignable, se prélasser le matin comme le soir, sur les draps défaits, jamais loin d’une tasse de thé brulant.

Je la voyais divine, déjouant toutes mes résistances, ne faiblissant pas, le nez aux vents contraires, riant de la stérilité de mes tirades.

La ville que je parcourais ne parvenait pas à l’épuiser. Elle était tenace. Elle appartenait au ciel. Son nom s’affichait en lettres fluorescentes à tous les coins de rue, et j’avais beau fermer les yeux, je croulais sous une montagne de souvenirs.

J’esquissais tout de même les contours d’un sourire en passant devant une enfilade de palais zen, à l’hypocrisie affichée. Nos villes débordaient de ce genre de campagnes. La sérénitéà tout prix et sans sens.

Je n’avais qu’un mot à leur répondre. Buvons, buvons encore, jusqu’à ce que l’oubli même, nous fasse vomir.




19 janvier 2010

sans hésitation

Celle que je préfère c’est celle avec les plumes

06 janvier 2010

2 0 1 0

voeux 2010 copie.jpg

je vous souhaite


....oh grand merci fanfan pour le pliage, la promenade et le dernier plan.... !

video texte (c)mariericheux

si ça ne marche pas, on peut aussi par là :

http://www.youtube.com/watch?v=omSfcjVPDhA

24 décembre 2009

demain ça va

l'homme avait cassé les aiguilles en plastique, on y comptait depuis, le temps sans une seconde, où les murs resistaient et les vagues, la jetée. le carnet des marées est chiffoNné sur le comptoir, on ne sait plus très bien si le bateau navigue. les gars parlent de partir demain mais le bateau c'est toutes les heures, et avec cette histoire, c'est pas sûr de l'attraper. quand t'es fumeur pourtant, en plein hiver, ça vaut la peine de traverser la frontière. Y'a Ryanair sinon, tu payes en dinard. mais au final tu paye toujours.

je partirai bien, même une journée.

les mecs disent qu'y en a marre. que ce serait cool d'avoir une meuf brésilienne, ça vaudrait le coup. surtout qu'elle, elle a un cul d'enfer. faut juste que je passe un coup de fil

une petite dernière avant qu'on parte?

y'a pas assez

je reviens avec une girafe attention ! on va gagner quatre zéro ce soir! on fait quat' gamins !

moi j'peux pas, le vieux a dit qu'il fallait que j'ramasse les épines du sapin

la galère.

la langue

land art.jpg

moins six plus deux

vos mêmes

proches

matins


qu'avec le courant d'air

on s'empressait encore

de

vivants et bouches chaudes,

les verbes en désaccord

se disant tout l'amour

que compte une pauvre graine

de pavot.

 

dis moi une fois que tu t'en vas

et je le sais


14 décembre 2009

#4 D’être sans le décompte, partis.

 

eubles fleurs .jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons rien oublié du début du monde

Rien des débris

qui ont fugué

 

Semé les chiens errants,

sans la route, les cailloux

Soufflé sur le bruit poussiéreux des machines

Soudé à nouveau les brisures de verre,

 

Pansé la sourde disparition des choses

Malgré les yeux et la fatigue des os

 

et le temps étiré à ses frontières,

 

son front.

 

Plus aucune mémoire vive à l’horizon des fous

 

 

 

 


# 3

Vous n’avez plus de futur, on vous ôte  l’histoire. On voudrait installer un présent perpétuel, où vous ne seriez que l'intermittent travailleur de votre propre existence. Corvéable à souhait, sans yeux pour regarder, ni pour pleurer d’ailleurs. Sans corps, avec sexe, mais sans sexualité. A cerveau malhabile, incapable de se situer dans le temps, pas de projection, pas d’engagement,

forfait illimité pour l’oubli.

07 décembre 2009

# 2

sofia photo brouillard copie.jpg

viens

à l'encontre du monde

Draine trait de craie et eau de rose octagonale

C’est sans faire plus de tri

Ménager au sol et les cieux dégagés

Il faudra faire avec

la tête

et le brouillard.