09 mars 2010
c'est l'hiver du milieu
fais moi un lit que je m’étende
très droit
après l’éblouissement
mais laisse moi pour l’instant car pour l’instant je tourne
c’est l’hiver du milieu.
11:53 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
02 mars 2010
juste après ça
Mettre dans une valise le cœur,
L'horizontal.
Et pas un traître mot.
Ça suffit de marcher
17:11 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
13 février 2010
route
passer les tas de pierres
qu'il avait laissées là
servaient à protéger
N’en jeter aucune
Que dans l’eau qui boue
Venir, très doucement,
mettre la paume de la main
sur son front peu ridé
et compter jusqu’à mille
23:57 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (1)
derrière l' écran de fumée
Le fil est électrique
Ou le chemin de terre
Selon que l’on s’applique
A faire la mise au point
23:52 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
08 février 2010
Tulpan Sergei Dvortsevoy
01:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
06 février 2010
en résonnant
dans un soupire s’étranglent / les notes du chant des machines / reprennent les gorges et insistent / pour qu’on la fasse sonner / la grandeur d’avant est restée royaume / etrangers aux accents similaires se nourrissent des restes / tout le monde prie pour qu’on s’oublie et l’air / en sens inverse / rabat les billets doux sur les flancs des blessés.
15:03 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
05 février 2010
monmythe
On croit chercher quelque chose de lumineux et d’originel, on actualise le regard, freinant la mise à feu des moteurs. Mais il est une chose, précieuse et seule, qui semble être le noyau. Par delà laquelle nous allons et pour laquelle nous suons. Une chose noueuse et certainement gluante, tout comme l’est la cellule, en perpétuelle mutation, se scindant de toutes parts, sans perdre l’unité. C’est à partir de là, justement, que l’on parle.
12:32 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marie richeux
ne jamais s'en lasser
12:30 Publié dans ateliers philo enfants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ateliers philo, beaubourg, enfants, louise bourgeois
29 janvier 2010
d'ici
dissipation du blanc pour étendre les toits
le manège se transforme en étrange poupée russe
l’excuse des fontaines c’est qu’il ne fait plus froid
je ne saurais pas dire plus
je t’aime dans un trou
18:10 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (2)
20 janvier 2010
à bien y rélféchir, j'aime aussi celle avec les ailes.
16:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
moi je veux bien jouer.
justement hier, il fallait rester au chaud. petit mail de laurent : tu joues ? ok je joue. Le principe : Madame Zaiate lance un mot, d'autres ont quelques heures pour venir s'y cogner. Elle renvoie les échos et ceux qui veulent se mettent au travail écrivent quelques chose à partir de. Elle récupère les confitures et les publie sur son blog. http://rhizomonde.hautetfort.com/
Je vous fais part de ma première confiote. les mots obligés sont en gras.....
Oublie. Oublie. Oublie. Et tes sirène, tais-les.
Les trottoirs de la ville scandaient ça sous mes pieds, comme un ordre de l’au delà, une injonction secrète.
Quelque chose remontait des racines,
pauvres fils laissés
sur le bitume par les arbres
que danse la fin de l’automne.
quelque chose qui disait de la laisser derrière.
Petit coup d’œil discret à l’iphone, elle était loin déjà. Ce genre de femme vous quitte sans faire semblant, mettant le point à la ligne, comme un poing dans la gueule. Si la prochaineavenue donne sur la Seine je me jette dedans. Aïe Aïe Aïe, que n’invente-t-on pas comme procédés ridicules et désespérés pour conjurer l’amour. Cool Raoul, la Seine attendrait.
Il est dit que reviennent,
dans leur cortège de mystère,
éternité et béatitude.
Il est dit qu’elles referont surface
tant qu’il y aura dans l’homme
un espace pour aimer.
Soit.
Je la voyais encore, composée, complexe, puzzle profond et inatteignable, se prélasser le matin comme le soir, sur les draps défaits, jamais loin d’une tasse de thé brulant.
Je la voyais divine, déjouant toutes mes résistances, ne faiblissant pas, le nez aux vents contraires, riant de la stérilité de mes tirades.
La ville que je parcourais ne parvenait pas à l’épuiser. Elle était tenace. Elle appartenait au ciel. Son nom s’affichait en lettres fluorescentes à tous les coins de rue, et j’avais beau fermer les yeux, je croulais sous une montagne de souvenirs.
J’esquissais tout de même les contours d’un sourire en passant devant une enfilade de palais zen, à l’hypocrisie affichée. Nos villes débordaient de ce genre de campagnes. La sérénitéà tout prix et sans sens.
Je n’avais qu’un mot à leur répondre. Buvons, buvons encore, jusqu’à ce que l’oubli même, nous fasse vomir.
16:02 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (4)
19 janvier 2010
sans hésitation
Celle que je préfère c’est celle avec les plumes
18:19 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
06 janvier 2010
2 0 1 0
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
je vous souhaite
....oh grand merci fanfan pour le pliage, la promenade et le dernier plan.... !
video texte (c)mariericheux
si ça ne marche pas, on peut aussi par là :
20:42 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : marie richeux, voeux 2010
24 décembre 2009
demain ça va
l'homme avait cassé les aiguilles en plastique, on y comptait depuis, le temps sans une seconde, où les murs resistaient et les vagues, la jetée. le carnet des marées est chiffoNné sur le comptoir, on ne sait plus très bien si le bateau navigue. les gars parlent de partir demain mais le bateau c'est toutes les heures, et avec cette histoire, c'est pas sûr de l'attraper. quand t'es fumeur pourtant, en plein hiver, ça vaut la peine de traverser la frontière. Y'a Ryanair sinon, tu payes en dinard. mais au final tu paye toujours.
je partirai bien, même une journée.
les mecs disent qu'y en a marre. que ce serait cool d'avoir une meuf brésilienne, ça vaudrait le coup. surtout qu'elle, elle a un cul d'enfer. faut juste que je passe un coup de fil
une petite dernière avant qu'on parte?
y'a pas assez
je reviens avec une girafe attention ! on va gagner quatre zéro ce soir! on fait quat' gamins !
moi j'peux pas, le vieux a dit qu'il fallait que j'ramasse les épines du sapin
la galère.
16:07 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
la langue
15:53 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (1)
moins six plus deux
vos mêmes
proches
matins
qu'avec le courant d'air
on s'empressait encore
de
vivants et bouches chaudes,
les verbes en désaccord
se disant tout l'amour
que compte une pauvre graine
de pavot.
dis moi une fois que tu t'en vas
et je le sais
15:47 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
14 décembre 2009
#4 D’être sans le décompte, partis.
Nous n’avons rien oublié du début du monde
Rien des débris
qui ont fugué
Semé les chiens errants,
sans la route, les cailloux
Soufflé sur le bruit poussiéreux des machines
Soudé à nouveau les brisures de verre,
Pansé la sourde disparition des choses
Malgré les yeux et la fatigue des os
et le temps étiré à ses frontières,
son front.
Plus aucune mémoire vive à l’horizon des fous
19:01 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
# 3
Vous n’avez plus de futur, on vous ôte l’histoire. On voudrait installer un présent perpétuel, où vous ne seriez que l'intermittent travailleur de votre propre existence. Corvéable à souhait, sans yeux pour regarder, ni pour pleurer d’ailleurs. Sans corps, avec sexe, mais sans sexualité. A cerveau malhabile, incapable de se situer dans le temps, pas de projection, pas d’engagement,
forfait illimité pour l’oubli.
18:51 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
07 décembre 2009
# 2
viens
à l'encontre du monde
Draine trait de craie et eau de rose octagonale
C’est sans faire plus de tri
Ménager au sol et les cieux dégagés
Il faudra faire avec
la tête
et le brouillard.
14:08 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)