17 mai 2013
INSTALLER___
12:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 6b, installation photo cédric dupire, texte cédric dupire.
15 mai 2013
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14:44 | Lien permanent | Commentaires (2)
14 mai 2013
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si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais si tu savais
combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien combien
je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime
10:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
03 mai 2013
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PAUSE
SUSPEND
SILENCE
REPRISE DU SOUFFLE
ET DU RYTHME COMME ON L'A DEJA DIT
( retour, dans dix jours )
15:33 | Lien permanent | Commentaires (1)
02 mai 2013
"si belle sois-tu, avec ton corps d'ondes, je ne t'aimerai pas"
dans le son, il y a : DOMINIQUE PETITGAND, des vagues offertes, UN MONSIEUR PHILOSOPHE, et UN POEME DE DESNOS, et mon estomac.
17:11 | Lien permanent | Commentaires (1)
01 mai 2013
j'ai un coeur comme les forêts loin d'ici ___ si belles soyez-vous - (je sous-titre un avant-goût de demain) c'est de desnos
Si belles soyez-vous
Avec vos yeux de lacs et de lacs et de flammes
avec vos yeux de piège à loup
avec vos yeux couleur de nuit de jour d’aube et de marjolaineSi belles soyez-vous
avec vos dents acérées et mordant ferme et jusqu’au sang
avec vos dents de mer profonde et étincelantes
avec vos dents avec vos dents blanchesSi belles soyez-vous
avec vos lèvres à baisers toujours prêts
avec vos lèvres de silence et de tumulte et douceur et cruauté
avec vos lèvres trop habiles et parfois trop presséesSi belles soyez-vous
avec vos seins de blessures et d’éphémère perfection
avec vos seins de consolation
avec vos seins qu’on tient entre les mains comme un fruitSi belles soyez-vous
avec vos cheveux et votre ventre
avec votre ventre élastique et rond
avec vos cheveux drus et sentant fort votre parfum naturelSi belles soyez-vous
avec vos reins avec vos fesses froides
avec vos omoplates faciles à griffer
avec votre cou dont on ferait si bon marchéSi belles soyez-vous
avec votre sexe savoureux et autonome
avec votre sexe admirable
avec votre sexe fantasque comme vous et sanglant comme votre cœurSi belles soyez-vous
Je ne vous aimerai pas
Si belles soyez-vous…Je me révolte enfin contre tant de servitude
J’ai aimé la plus belle et quand elle fut morte
Une plus belle encore qui lui ressemblait comme une sœur
Je brise mes liens
Je tends mes regards vers la lumière de ce matin
à l’aube au moment de dormir
quand s’ouvrent de nouveau les anciennes blessures
quand ça gueule d’absence et de solitudeEt voilà que le matin me semble doux
matin familier matin calme malgré pluie et bourrasque
matin de bon bain et de cœur neufMon nouveau cœur est plus dur que le fer
et moins cruel que votre cœur tendre
je n’aimerai je ne veux plus aimerClaquez comme de grands drapeaux déchiquetés
vautours abrutis de blizzards et de simoun
éparpillez-vous dans les tempêtes
oiseaux de charogne oiseaux oiseaux d’amourEt qu’importe quand bien même j’aimerais
il ne saurait être question que de la même
et quand bien même je l’aimerais encore
qu’il n’en soit plus questionCuirassé par cet amour brûlant comme un appareil de torture
protégé par lui
plus question de vous les autres
les déserts nous sépareront
les étoiles aussi
je sais d’où viennent les unes
où s’enfoncent les autresJe sais quelle réponse il faut faire
aux paroles admirables que vous prononcez
et qu’elle prononce
entre minuit et trois heures du matinSon cœur était plus vierge que les forêts de loin d’ici
23:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
30 avril 2013
deviens {un peu} invisible ___________ fais silence________ sois gourmand
§
attrape un milan,
arrache-lui la langue,
laisse-le s’envoler
mets sa langue sous un autel
afin que neuf messes soient chantées sur elle
§
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
.+.
nous ne penserons rien en point d'arrivée. et tout en point de passage.
nous penserons ce qui est pour ce qui est.
nous ne céderons pas à la paresse qui passe outre la sensation et la description de la sensation.
nous dirons : ce que j'entends. ce que je vois. ce qui me meut. ce que je sens.
nous demanderons toujours : mais qui s'exprime ? et n'éluderons pas la question au prix de comparaison vaine.
qui s'exprime une fois ? qui s'exprime deux fois ? qui est en mesure de s'exprimer ?
nous ne ferons pas comme si tout se règlait avec des ressemblances, des ascendances, et des inspirations.
nous chercherons des mots précis et audibles pour les formes nouvelles, pour les individus uniques, pour les gestes qui cherchent, eux aussi. nous chercherons les mots pour les gestes qui cherchent, pour leur rendre grâce.
car c'est un travail.
nous ne ferons pas l'économie de la reconnaissance. dans tous les sens du terme. ni l'économie du vertige. ni celle du trouble. ni celle de la magie.
nous traquerons l'honnêteté, pas la morale, gardez-la, l'honnêteté, au fond du ventre, même quand elle gratte.
le plus souvent nous dirons.
et parfois,
dans un identique soucis,
nous tairons.
00:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
29 avril 2013
mais toi, là-bas, au fond, l'intello morveux. n'abuse pas de ma patience. la situation est grave. tu fatigues le peuple.
13:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
magie
sentir ce qui en nous se cabre *
et qui est peut-être précisément ce qui nous rend
vulnérables à la capture
12:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
26 avril 2013
=
Pour le soleil sur le coriandre sur Barbès et avant l’heure. Merci.
Pour l’irréelle virée de chats, dans les gouttières des banlieues bleues, sous le sax bienveillant de Coltrane.
Pour les affaires jugées et pas classées et rejugées et pas classées. Pour la surprise du dialogue, et l’évidence des épidermes. Pour la danse évidemment, et le mix qui dérange. Pour toutes les tables posées sur tous les tréteaux. Pour les descentes à vélo dans les rues des enfances.
Pour l’affirmation, la contradiction et le doute et la salade entre les dents. Pour l’entretemps, et la lenteur des rêves à décanter.
Pour le mur doux, le mur solide, le mur mou du son. Pour ceux qui les dépassent en les escaladant. Pour l’escalade.
Pour la timidité vengeresse, pour les mots hyper bien gardés, pour le recueil jaune, le livre jaune, le cahier jaune, et le papier chinois.
Merci pour les sous-sols, à ceux qui, marteaux piqueurs ne voteront pas. Pour le gaz, l’électricité, le chauffage, l’eau potable et le toit. Pour l’escalier. Pour toi. Pour l’escalier. pour toi. Pour le carton, la relecture, la reliure, et les photos. Pour le crew, décidé, décidément farouche, seins nus, feutre noir, sans bandoulière, sans slogan, pour le combat vicé au corps. Pour tous les poscas, merci.
Pour le sommeil calme sur le ventre calme. Pour les siestes, les combats calmes. Les siestes calmes et les camions. Pour le poème très court.
Pour le souffle très court. Pour la rage à défendre un futur un peu bien. Merci.
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
il fut un temps où l'on se cognait doucement
JE COMPRENDS PAS
JE CHERCHE
JE COMPRENDS PAS
JE SENS
JE COMPRENDS PAS
J'ECRIS
JE COMPRENDS PAS
JE MARCHE
JE COMPRENDS PAS
J'ARRETE
je comprends pas je danse
JE COMPRENDS PAS
JE CONTINUE
JE COMPRENDS PAS
JE FAIS
JE COMPRENDS PAS
J'ESPERE
JE COMPRENDS PAS
JE MANGE
JE COMPRENDS PAS
J'EMETS
je comprends pas j'apprends
JE COMPRENDS PAS
JE CHERCHE
JE COMPRENDS PAS
JE CHERCHE
JE COMPRENDS PAS
JE CHERCHE
JE COMPRENDS PAS
JE CHANGE
JE COMPRENDS PAS
JE COMPRENDS PAS
depuis le temps que je les regarde
09:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 avril 2013
:
rien
rien
rien
rien
15:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
22 avril 2013
===
11:57 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : oeuvres luc doerflinger
=
00:16 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : picture by cédric dupire
21 avril 2013
EN_ TOUT_ FEU
En tout, neuf feux décomptés.
C’est une déclaration. Une façon de savoir, se dire, se demander à quel feu nous en sommes, à quel endroit de notre résistance.
Malte Martin n’a pas vraiment peint à partir du texte, il a lu et il a peint.
Cet automne nous avons mélangé tout cela à la Galerie Six Elzevir, et des sons de Fabien Noel, et des images en mouvement de Cédric Dupire. Depuis c’est un livre avec des encres sombres, des percées de lumière, et les mots au milieu à déplier.
Pas brulant.
23:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
19 avril 2013
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13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
=
C’est une heure exquise qui existe à peine sur les cadrans dans les halls de gare, dans les supermarchés. C’est une heure à l’envers, où le ciel monte au lieu de descendre, lorsqu’il est l’heure de n’être plus dehors. On pose sa tête sur le rebord du frigidaire couché, et les pieds dans la flaque que fait la glace en fondant, l’on défie le rhume, un vers d’alcool à la main, souriants. Dés lors, tous les épisodes s’enfilent en sens inverse, par la fenêtre imprimée négatif, blanc sur noir.
Ils sont eux-mêmes, la tête sur l’oreiller frigorifié, à faire fructifier leurs promesses.
On dirait qu’on était libres et riches de ce que l’on ne savait pas. On dirait qu’on réservait dans nos orteils, dans nos chevilles, dans nos talons d’Achille une part d’enfance en colère. Immuable. Jamais réconciliée. On dirait qu’on n’attendait personne, mais qu’on voulait atteindre. Emettre. Aimer.
Il sont eux-mêmes la tête renversée, là, à songer que pour une fois, peut-être, le ciel se retrouverait en haut.
Leurs serments sont ceux des amoureux, qui, ce soir à la brume, nous irons ma brune cueillir des____ mots doux. Leurs serments se font, à ciel ouvert, la bouche ouverte, et les mots pas en l’air. Juste réels. Avec de la peau, et des organes en dessous, par-dessus. De la chair dans les mots dans leurs serments au ciel.
Ils marchent sans le sol, mais sur la portée. Une partition de lumière venue par en bas, les éclaire en contre jour. Ils s’écoutent.
12:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
ludovic.janvier.en.avril.ne.te.découvre.pas.jamais.
Respirer mis à part /
le plus clair de ta vie /
passe à chercher les mots /
qui diront comme ils peuvent /
le plus clair de ta vie /
respirer mis à part /
09:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ludovic janvier, une poignée de monde
17 avril 2013
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ici ça va, comme on dit.
la bave tiède du chien-enfant
adoucit nos mœurs.
mais niquez-vous avec vos publicités de fachos.
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)