06 mars 2013
wesh le 33, après on cesse.
dans le dortoir commun
tu rumines ta rage
que je sois là,
belle au bois,
levée trop tôt
pour des connards
** des dirigeants
camp climat face sèche
offrant mes viandes sur un plateau radio
je n’ai encore pas dormi entre les heures creuses
sur les post it fluo
j’énumère les structures du jour et j'écris :
___ l’aimer nom de dieu, l’aimer
15:25 | Lien permanent | Commentaires (4)
28-ced-la-coupe
tu persistes et tu signes
après la mention libre
très en bas de la page
___je t’envie
je te regarde ébouriffé
l’épi dessus devenu dread
avec les joints fumés
tu fais de la pâte à syeux
et tu attrapes le dessus des envieux
la peau des fesses
15:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
25
J’ai la tête unanime
posée qui continue
tes cheveux de paille souple
s’assoit sur la plateforme
que fait épaule et clavicule
qui est aussi rayon vision,
jusqu’au fil rouge de ton poignet
Parfois quand on dit faire corps
___bah tu vois
15:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
22
Te voir partir
mais te voir
inégalement réparti
sur l’élastique en caoutchouc
ça humidifie le doute
c’est comme les pages
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
21
descendra ta frange au delà des sourcils sur tes très black pupilles lorsque tu reparaitras
ici.
15:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
3
il les évite en pinçant
le violoncelle qu’on m’a prêté
fait l’acrobate et l’idiot
mais c’est un homme.
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
37
En l’aidant je conçois
que de passer du ciel
très bas au ciel très haut,
on dit surtout pas non.
on dit surtout pas non
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
04 mars 2013
.
CONSIDERONS
LA VALEUR
DE LA PERTE
DE POUVOIR
15:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
drink cactus juice and be vast
we d'ont need you anymore. big up tu sais à library tapes + le quai de jemmapes + green de verlaine enregistré pour guillaume et sa wife solaire + message du répondeur de vingt et une heures pétantes + le solo du lapin dans partie de chasse d'agnes desarthe éditions de l'olivier.
rien ne s'affirme. le riente est le secret. le sourire aussi. follow the rabbit.
13:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
02 mars 2013
sens__ cou __ à la __
14:12 | Lien permanent | Commentaires (5)
26 février 2013
tête la première
"que l'infra et l'extra s'unissent comme deux bouches, comme quatre lèvres, et se perdent dans la sphéricité sans contour du tout,
(...)
que s'unissent ces quatre lèvres cardinales, opposées un peu moins comme elles se rapprochent, dégradant vers la rose leur unicité première, se niant à leur concours par le seul fait qu'il soit la rose, aussitôt oublié, vitre brisée, par le désir désir à flots dans le désir.
(...)
qu'ainsi le monstrueux miracle, la voix sans figure, que le coït, la confusion lucide,
que permanence."
______ waouh
09:40 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alain gheerbrant, l'homme ouvert, tête la première, 1945
point clignotant. je suis d'accord.
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
FORCE
est de constater
qu'on a cessé d'attendre.
09:33 | Lien permanent | Commentaires (6)
21 février 2013
je l'attrape avec la main. ce qu'il ya de solide dans l'humain.
10:32 | Lien permanent | Commentaires (5)
outre nuit
cette éthique à tenir la contradiction en soi, je la tiens, faire la funambule même si le mot à la gueule d'une publicité ringarde, je le garde, garder le corps sensible et humble et laïc, incarner la conscience de la conscience de la conscience de la conscience, et tout léger cependant, en danseuse, dans la côte, la scelle trop haute pour toucher les pieds par terre, laper le soleil avec la langue, d.i.r.e.c.t.e.m.e.n.t s.u.r. l.e s.o.l.
dépasser le vertige propre de l'humain, le chérir aussi, ce vertige qui est preuve de pesanteur sans quoi tu tombes et d'autrement plus haut.
trouver des tiers, et des passages dérivés quand l'énergie vient en gros nombre.
filer le soir, en chassant de sa tête les quelques fumeurs de crack, une bobine au bord de la fenêtre, la où la ville tend forcément vers le bleu, une bobine de coton doux. et même si ce mot a la sale gueule d'une publicité. une bobine de coton doux. outre la nuit.
09:47 | Lien permanent | Commentaires (2)
20 février 2013
promets
10:41 | Lien permanent | Commentaires (2)
tu ne diras plus chut.
chut
10:37 | Lien permanent | Commentaires (3)
19 février 2013
new york, février 1970, on écrit
________avec du rouge je fais du bleu, et des parfums doubles croches et avec du vin je fais des tapis des bambous, je fais du rouge avec du bleu ( comme je peux, comme je veux et vice versa ) , les vitres ont déposé un baiser sur ces fleurs de marronniers. J’efface le bleu vide des ombres, j’efface les paupières ravagées par la boue, j’efface un coin de terre, j’efface les immeubles de peau, j’efface les espaces lointains, j’efface le bleu délicat du temps greffé sur la chair, je suis l’aura bleu phosphorescente qui vous guide dans cette forêt pétrifiée, je suis la neige courageuse, je suis ce balcon désert, je suis prisonnier de l’hiver et du gris, je suis l’étincelle bleue qui arme la conscience dégelée, je suis le cri ardent au pays des grands espaces, je suis le film bleu dansant dans les yeux lavés de la fièvre, je suis au monde prisonnier de cette société carnivore, je suis celui qui fera l’inventaire de la vie et de la mort_________ claude pélieu
19:16 | Lien permanent | Commentaires (3)
18 février 2013
nous regardons le bleu, non parce qu'il se hâte vers nous, mais parce qu'il nous attire
14:51 | Lien permanent | Commentaires (2)
14 février 2013
je suis si peu électricienne, un fruit juteux et jouis à l'ancienne.
à deux corps bâtis et cernés, qui se sont, sur la place Tahrir, l’espoir était à son comble, roulé une pelle devant l’armée. à deux épaules fines et jumelles, apperçues sur l’avenue Didouche main dans la main, ne disant pas le secret qui le soir les unit. à trois bouches rouges, défaites avec la pluie, et bougeant de désir au sommet de rien. à cette pair de fesses caressée pour l’aube. à un ventre chaud et des cheveux dessus. à tous les commerciaux qui ont parié sur les cœurs en vitrine,
pour eux le poème relu :
Deux.
il dit ça :
là où chacun est bave et bosse j’en sais un qui a même force.
là où tous n’ont que vains espoirs, j’en sais un qui a même pouvoir.
là où tout n’est que rouille et rance, toi seul, tu es de même essence.
que moi.
trois juillet mille neuf cent vingt quatre.marina tsvetaeiva.
18:22 | Lien permanent | Commentaires (1)
13 février 2013
ne plieras point
21:22 | Lien permanent | Commentaires (2)