18 octobre 2012
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09:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
marabout
lassivement, mentir non, non seulement sur son torse, saluer première page, pas, j’embrasse pas tout de suite, huit secondes, onde de chocs, occulter le souvenir, irradier le dedans, dans sa bouche il y a tout, doucement c’est les dents, c’est la joue, jour de quoi ?
est fine, fine bouche va, valse avec
le bouquin, un seul cou me suffit, file reviens, reviens pas, passe_moi le livre
09:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 octobre 2012
orange mécanique
toujours nous n'avons pas prévu l'automne. et toujours c'est une aubaine. je dis oui, je le veux,
_____ et j'épouse.
13:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
15 octobre 2012
et ma fantaisie replace votre silhouette, dans la chaise rouge qu’on vient d’avancer
13:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
12 octobre 2012
ce soir
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
09 octobre 2012
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il
est
un
chant
haut
et
magique
à
entendre
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
note que
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
08 octobre 2012
pour la seule et unique fois, dire après-demain.
prononcer le soir
prononcer le soir suivant
prononcer le soir qui suit
prononcer le soir qui vient après
prononcer le rêve de la nuit pendant laquelle
prononcer le réveil engourdi qui en dépend
prononcer les escaliers qui tournent encore
prononcer lui, lui, lui, le cerveau liquide
prononcer la ville enlumièrée du lendemain
prononcer les pas
ne pas
du tout oublier dans le noir
remettre à plus tard, une invention toute autre
12:25 | Lien permanent | Commentaires (1)
02 octobre 2012
j'aime tes yeux arrachés
on peut précéder les saisons. on peut abriter une saison sous son col. sous sa peau. sous ses ongles. sous son oreiller. comme une dent par la fenêtre de l'enfance. on peut avoir quelques pas d'avance sur la saison qui vient et voir la forme que prend le désir.et hurler.
c'est la grâce. la grâce que recèle tout désir qui prend forme. je répète la phrase. je la lèche s'il le faut.je répète en marchant.
+
moi dans le désordre des lucioles, dans leur forêt noire au milieu des tentes, je marche il fait froid. j'aime tes yeux bleus arrachés à l'eau rouge. je peux pas imaginer ce que t'as pas dormi, comment tu mentiras demain, qui t'as envie de manger, je peux rien imaginer et même ton sexe est une langue étrangère. tu écartes les sales branches qui piquent et j'aimerais pas avoir ta vie et c'est un luxe inacceptable que de dire ça. je couvre mes épaules. tu recouvres mon front avec ton regard liquide. je m'en fous fais ce que tu veux. me touche pas mais fais ce que tu veux. t'es humain, je suis humain, et c'est pas moi qui nagera demain dans l'eau glacée .
si on continue on survivra. si on continue on survivra
___et je garderai la monnaie de ton turquoise.
20:23 | Lien permanent | Commentaires (3)
30 septembre 2012
t'as vu le loup.
la presse à vacarme, j'appuie dessus.
le ciel bleu n'est jamais qu'un prétexte à nous faire taire. j'ai vu
dans les yeux de la miss,
que la carte aux ronds jaunes répartis sur le pays, servait de miroir à son décolleté blushé, et tous les projecteurs braqués sur sa bouche, faisaient écran, écran, écran, écran blanc et personne ne l'écoute plus parler.
ta gueule. ta gueule. ta gueule. on te mate tais-toi.
la presse à vacarme, j'appuie dessus, la preuve, j'ai eu,
en cadeau pour mes quelques bougies de l'encre rose délicate et cela vaut bien plus, en poids de silence, que tout ce que j'ai lu ce matin. je choisis les caractères
_en plomb_
je les applique un par un, jusqu'à trouver le mot, puis,
en guise de slogan, je dis, mi, love, etc.
je soupire en résistance, je ne m'essoufle jamais, j'économise profonde, la respiration, pour les salutations au soleil, ravivant les promesses tatouées sur mon corps, il y a de ça mille ans.
la presse à vacarme, je mets les raisins dedans, et je bois le jus avant que l'alcool ne vienne, gage de mon ivresse sensible au sucre, c'est l'accélération du rythme qui déterminera l'envol, je n'ai pas prévu de m'arrêter, pas prévu de dimanche, pas prévu de vieillesse autrement que radicalisante.
j'ai trouvé dans l'oeuvre ce que je cherchais en amour,
l'insoupçonné.
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26 septembre 2012
mais déjà ça, c'est fou.
only love & noise
12:37 | Lien permanent | Commentaires (2)
13 septembre 2012
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puisque personne n'envisageait l'exil autrement qu'avec une grenade entre les dents, autrement qu'en faisant exploser en fragments ce qu'il restait de l'individu, puisque personne ne pensait qu'il restât quoi que ce soit de l'individu, puisque l'exil devenait vacance souterraine, vacance rêvée, vacance, latence, immersion lumineuse, puisque l'exil lui même ne savait plus contenir sa violence.
alors on dégoupilla la grenade avec la bouche.
11:13 | Lien permanent | Commentaires (1)
10 septembre 2012
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il y a façon et façon de se tenir dans le désordre
façon et façon,
debout devant l'énigme,
de donner sa langue au chat.
15:00 | Lien permanent | Commentaires (2)
07 septembre 2012
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il y a quelque chose qui résiste, quelque chose qui persiste à résister, parce que la vie a la dent dure. il y a quelque chose qui dépasse du nid, qui fait la gueule, qui a la gueule de travers, qui créée des cailloux, qui compte les cailloux, il y a quelque chose, si tu t'y attelles, tu y perdras tes plumes, les grises, les déjà blanches, les dorées, donc passe ton chemin. réjouis toi
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
04 septembre 2012
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07:22 | Lien permanent | Commentaires (2)
03 septembre 2012
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une molaire à droite
quand tu crois qu'il n'y en a plus y en a encore
parle pas la bouche
grande ouverte
tu vas lui baver dessus
les pêches dans le quartier tu les paies assez chères
pour qu'il en reste quelques grammes dans le relief de tes dents.
j'ai pas
j'ai pas
j'ai pas encore signé le devis
j'ai pas encore signé le devis
ça veut dire que si je veux je me barre avec ta prothèse toute molle.
15:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
faîtes que ces portails ne
Une sueur froide déposée par la nuit. Le bitume recouvert d’eau du ciel. Les quelques arbres qui se penchent, ébouriffés, sur l’avenue des maisons, ont la gueule de bois du réveil du trop tôt. Tout est déjà trop tôt pour septembre. Les fenêtres du dedans fument de boissons pour les petits, qu’ils ne boivent pas,
___ ils attendent, que leurs yeux se désembuent.
Quand on marche à cette heure, on entre dans la peinture avant que le tableau ne s’anime. On défait les nœuds rendus dormants par les astres. On éloigne les planètes lourdes. On marche dans la rue comme le premier homme mort sur la lune. On ne découvre rien, on retrouve tout, serein mais engourdi, exactement comme on le laissa la veille, et l’on prie dans un silence de tête que nul ne dérange jamais, on prie spécialement pour les portails montés haut devant les jardins des maisons. Ils sont blanc écru, craquelés. D’une peinture vieille comme le temps que vous avez connu. Il est quasiment impossible d’imaginer ces portails sans rouille par dessus, rutilant de blancheur. Il est quasiment impossible d’imaginer le temps où ils étaient neufs. Un temps où les enfants n’étaient pas nés. Il est impossible et pas souhaitable, d’imaginer le temps où ils seront repeints. Car à eux seuls ils récompensent celui qui marche à cette heure-ci, dans cette rue de ce village. Le dessin qu’offre leur vieillesse à chaque entrée de résidence,
est une petite dissertation pour l’âme.
15:17 | Lien permanent | Commentaires (2)
03 août 2012
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Je lui ai demandé, quel poète, de quel poète on parlait
j’ai commandé le poète au libraire
j’ai,
c’est comme si je l'avais commandé, lui, au libraire.
18:02 | Lien permanent | Commentaires (1)
les bas fonds du détroit
le détroit de G, c’est précisément là où l’on ne va pas assez. coordonnées des latitudes floues, confluence des eaux froides, chaudes, passablement inconnues.
y’a une photo de marin sur cette maison de pierre défoncée par le haut, ce n’est pas par la guerre c’est le crâne de la mère, ouvert, offert aux cieux, faut faire sortir les larmes par là où elles peuvent, et si
elles pleuvent par le haut de la tête, cherchant des yeux un ciel, pour y faire reposer l’âme de leur fils mouru, foutu, explosé en pleine mer, dans le détroit de G,
alors ouvrez le toit de la maison en pierre abandonnée sur la falaise,
faîtes en sorte que le vent du soir, à l’heure bleue, entre chien et loup, encore celle là, vienne lui chanter que reposent,
en paix,
et même si c’est faux,
les fils qui disparaissent dans les vagues,
faîtes en sorte que le vent lui chante ce refrain là, mille fois essayé sur d’autres, et impuissant
et faites qu’à bout de force, éssorée par l’amour, elle s’endorme au sol, oubliant qu’une part de la chair de sa chair,
est remis à la noble âme
du courant des bas fonds.
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